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La méthanisation s'installe chez nous

Selon des informations en notre possession, des projets d’unités de méthanisation sont actuellement à l’étude dans la région.

Leurs promoteurs ne les rendent pas encore publics, incertains qu’ils sont de l’aboutissement des dossiers. Du moins est-ce l’occasion de faire le point sur une technique dont on va forcément entendre parler puisque la toute récente loi sur la transition énergétique en prévoit 1500 un peu partout en France. Il y a évidemment quelque part l’envie de rejoindre les Allemands qui en ont 7700. Par bonheur, nous sommes donc en retard. Nous n’aurons pas à essuyer les plâtres. En effet, les Allemands sont en train de revoir les formes qu’ils ont données à leurs unités de méthanisation parce qu’ils se rendent compte qu’ils ont vu trop gros.

Le principe, en soi, ne souffre guère de contestation - et pour une fois- est extrêmement peu contesté. Il y a une excellente raison à cela: le méthane est de toute façon produit par le lisier, et différentes formes de résidus. Donc il est sensé de vouloir en tirer parti plutôt qu’il se perde dans la nature. Ajoutons que le méthane est un gaz à effet de serre. Mieux vaut donc en contrôler les émanations.

Le principe est simple: le lisier ou le fumier sont mis dans un digesteur, sorte de gigantesque casserole cou-verte. La fermentation provoque une augmentation de la température. N’importe qui étant un jour passé à côté d’un tas de fumier s’est bien rendu compte qu’il dégage de la chaleur. Cette chaleur peut soit être exploitée directe-ment pour chauffer un équipement proche (des logements, une piscine...) soit pour produire de l’électricité.

Le système existe déjà et ça marche. Dans le Parc National de l’Aubrac par exemple e tavec le soutien d’une communauté de communes, 32 agriculteurs se sont mis ensemble. Ils ont estimé qu’ils pouvaient réunir par an 35 000 tonnes de déchets. Ils produiront aussi bien de la chaleur que de l’électricité, un des avantages du système étant évidemment que lorsqu’on n’a pas besoin de chaleur, on transforme tout en électricité….

La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 12 décembre 2014.
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