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Progression de la population depuis 1962

Le recensement de 2012 est public. Mais on peut aussi remonter fort loin dans le temps pour voir évoluer les installations de population dans notre région.

Au même moment où il publiait les résultats du recensement de 2012 pour les communes de France, l’Institut National de la Statistique (INSEE) rappelait les chiffres de tous les autres jusqu’en 1962. Ces données sont pour nous passionnantes puisqu’elles retracent deux périodes bien distinctes de l’histoire de notre petite région: la période de l’exode rural d’une part, et ce que l’on pourrait appeler «la fin de la tache d’huile».

En effet, nous avons connu deux mouvements: celui des campagnes qui se vident, puis une reprise très nette par extension des centres comme Crest, ce deuxième temps ayant en effet la forme d’un tache d’huile. Quelques exemples : Allex décline jusqu’en 1975. Le recensement de 1982 nous signale que c’est le boom. Et à chacun des recensements suivants (90, 99 et 2007) la commune gagne chaque fois 300 habitants environ. Montmeyran avait repris du poil de la bête dès 1968 mais en 75 c’est 120 habitant de mieux, en 82, 450 - c’est la plus forte accélération- puis on restera dans les 300 aux deux recensements suivants.

Mais notre tableau montre bien que, maintenant, la croissance a ralenti. À Grâne, il faut attendre 1982 pour que la commune retrouve sa population de 1962.Puis viennent deux recensements avec chaque fois une population qui croît de 200 unités, mais les deux derniers, ce n’est que 100 chaque fois. Même constat à Mirabel-et-Blacons qui bouge peu, du moins jusqu’à la période 82-90 où il y a une nette accélération : 220 habitants de plus entre 82 et 99. Nous voyons désormais qu’entre les deux derniers recensements, il y a 40 habitants de plus. L’expansion se ralentit. Et, du reste, c’est peut-être souhaitable. Il faut tourner les regards vers des communes plus éloignées des grands axes. Prenons le cas de Beaufort sur Gervanne où la population atteint son point le plus bas (253) en 1990. Mais à partir de là, à trois recensements consécutifs on gagne chaque fois environ 70 habitants. Pour un petit village, c’est beaucoup. Et il est très vraisemblable qu’on va voir là, en raison de la petite taille du territoire communal, une baisse de la croissance. C’est bien simple: il n’y a plus guère de place. Et ceci nous renvoie, paradoxalement, à la grande ville de la région, Crest, qui, elle aussi, a un taux de croissance désormais bien modeste tout simplement parce que les capacités d’hébergement ne sont pas extensibles à l’infini...

La suite de cet article, et tous les chiffres commune par commune,
à lire dans Le Crestois du 23 janvier 2015.

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