Les actus à découvrir dans le journal de la Vallée

                

De la Gervanne au coeur de l’Asie

Trois jeunes filles se sont lancées dans une grande aventure au bout du monde. Carnet de voyage.

Souvent, pendant leurs études, Perrine Juveneton, Anne-Maryse Van Der Slikke et Enora Guérinelm, ont eu à parcourir le monde, et particulièrement l’Amérique latine. Du coup, pourquoi pas de l’autre côté ? Afin d’affiner leurs projets professionnels, les voilà parties étudier les problématiques du développement touchant au tourisme. Partir en Inde est un projet audacieux et la préparation a pris son temps.

MISE EN PLACE DU PROJET

C’est Amandine Southon, co-présidente de l’association « Echo way » et responsable du continent asiatique dans l’association qui explique la démarche à suivre lors des visites pour le projet. Il a donc fallu, ensuite, créer une association porteuse du projet en route, et « Vestaproject » voit le jour. Basée sur des recherches personnelles et étayées par l’appui de l’association, le trajet du voyage a ensuite pu être mis en place. Les conditions climatiques, le projet, les envies, et les différentes organisations prises en compte pour le travail et les études à faire, tout doit être retenu et agencé au mieux, dans le respect de la population et la sécurité des voyageuses.

Le nerf de la guerre, l’argent, a été un vrai travail aussi. Pour financer le projet, il a fallu trouver des fonds. De nombreux particuliers, touchés par le projet, ont rejoint l’initiative ainsi que des entreprises, des associations concernées par le développement. La presse a aidé en diffusant le projet et des mécènes se sont aussi manifestés. Le travail de répartition des tâches pour chacune a finalement été le plus difficile. Il a fallu tenir compte des envies de chacune, des dispositions pour tel ou tel travail.

LE VOYAGE

Sur place, les structures à visiter offrent un panel très important. De la coopérative villageoise, modeste et pleine d’avenir à l’ecolodge de luxe, du centre de protection animalier au «volontourisme », les structures s’adaptent au mieux à la demande du touriste. L’essentiel dans toutes les structures visitées est le point d’honneur à la protection de la nature, la mise en avant des avantages qu’elle offre en préservant les richesses naturelles. Les structures montrent une facette non édulcorée, avec une gestion participative pour la majorité. Le voyageur fait partie de la dynamique du site, il en ressort transformé et imprégné de la vie locale qu’il a rencontrée au sein des ONG soutenues. Dans le quotidien, il n’est pas facile de se faire soigner, il n’est pas évident de changer de monnaie tous les trois jours, de se faire comprendre pour un renseignement ou un service. Tout est monnayable et parfois, cher payé pour un rien. L’adaptation au rythme qui n’a rien d’européen prend du temps et il est nécessaire de prendre du recul sur toutes les attitudes à adopter. Après 7 mois d’itinérance et 6 pays traversés, c’est une belle parenthèse dans la courte vie des aventurières, mais tellement riche en connaissances et leçons de vie !

La récit du voyage et une interview de nos voyageuses,
sont à lire dans Le Crestois du 23 janvier 2015.

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