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Jean-Pierre Tabardel tire sa révérence

L’ancien maire de Crest et conseiller général met un terme à sa carrière politique en mars prochain, après 39 années au service des habitants de la vallée.

 

Il ne pensait pas, il y a 39 ans, passer quatre décennies en tant qu’élu local. Pourtant, le 29 mars prochain, à l’occasion des élections Départementales, Jean-Pierre Tabardel clôturera un sacré large chapitre de sa vie d’engagé politique ! Engagé un peu par hasard, il va pourtant assurer une succession de mandats qui le mèneront de conseiller général du canton à maire de Crest, en passant par toutes les présidences et vice-présidences que ces mandats impliquent. Mais qu’entend-on par «hasard» en évoquant son entrée dans la sphère politique ?

Nous sommes dans le milieu des années 1970. Des années un peu folles durant lesquelles les projets les plus farfelus pointent le bout de leur nez. L’un d’entre eux a pour ambition de créer un plan d’eau en noyant la plaine entre Saoû, Soyans et Francillon ! Et forcément, pour quelqu’un qui travaille à l’Institut National de la Recherche Agronomique, une telle entreprise n’a pas lieu d’être. Il s’oppose donc farrouchement au concept et commence à se faire un nom dans le secteur. Il accède alors à son premier mandat de conseiller général en 1976, une performance assez rare pour un candidat au C.V encore vierge. Avec quelques camarades aux convictions politiques similaires, «je préfére qu’on dise que je suis un “divers gauche“ », il tente alors de remonter une section du SFIO à Crest, en l’absence d’une antenne du Parti Socialiste. «On s’est présenté aux municipales pour faire exister ce mouvement, à l’époque.» Ils sont battus mais ne baissent pas les bras. Progressivement, Jean- Pierre Tabardel reprend «sa liberté» et ne veut plus avoir d’étiquette collée sur le front.

Il poursuit donc son seul mandat de conseiller général tout en travaillant en parallèle. Un de mes mentors, Henri Michel (Député de la Drôme pendant plus de 20 ans ainsi que maire de Suze-la-Rousse NDLR), m’a toujours dit de ne jamais vivre uniquement de la politique. C’est une condition essentielle pour garder le contact avec la réalité du quotidien !» Le jeune élu s’attachera à respecter ce précepte jusqu’à sa retraite, en 2002, même s’«il y a eu des moments compliqués, car ce n’est pas toujours évident de tout concilier!» Le moment opportun de lui demander s’il a fait des sacrifices... et de ne pas vraiment obtenir de réponse, l’homme, le regard partagé, préfèrant visiblement distinguer vie privée et vie publique : «le métier en exige, tout simplement». (...)

La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 6 février 2015

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