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Le tarot retrouve ses lettres de noblesse

On ne s'excuse pas d'avoir chassé le petit ! La nouvelle génération joue au tarot partout, tout le temps, et avec ses codes bien à elle. Petite visite chez les joueurs, anciens et nouveaux, en 2015.

Le tarot est encore immensément populaire, et ce n'est pas près de s'arrêter ! Partout en France, les soixante- dix-huit cartes si typiques sont connues et reconnues. De la jeunesse, qui n'hésite pas à distribuer le gros paquet entre copains, aux clubs de tarot où stratégie et concentration sont au rendez-vous, l’atout, le petit et l’excuse ont fait leur chemin. Entre « faire son chien », « aller à la chasse au petit », « faire une petite » ou « mener le petit au bout », le tarot apporte son lot de vocabulaire. Les ruses et les multiples possibilités de jeu charment assez rapidement.

Un petit historique rapide fait naître ce jeu au 15e siècle. Personne, jusqu’à présent, n'a déterminé si ce sont les Italiens qui lui ont fait traverser les Alpes avec Charles VIII et Louis XII, ou si ce sont les marins qui lui ont fait faire le voyage inverse. Il est reconnu fin du 15ème, mais apparaît cependant en 1505 en Avignon. Le mystère est entier !

Les cartes sont peintes d'images allégoriques spécifiques. Le jeu comporte quatre têtes avec le roi, la dame, le cavalier et le valet, des chiffres de un à dix et une particularité du jeu, ses vingt et un atouts décorés. L'excuse vient en plus et s'est appelée le fou au cours du temps. Le plus ancien des jeux imprimés a été retrouvé en 1637. Les premières cartes colorées, même succinctement par des couleurs primaires, a vu le jour en 1880. C'est au 20e siècle que le premier tarot français -dit «de Marseille »- apparaît avec ses enseignes (dessins typiques) propres. Peu connu à l'étranger, il reste néanmoins utilisé pour le jeu divinatoire.

Malgré des ancêtres assez flous, le jeu a traversé les âges et conquis les passionnés de cartes avec quelques modifications. Très popularisé à l'armée puis au lycée, il agrémente aujourd’hui les soirées des plus férus. La Fédération Française de Tarot, basée à Oslon, en Seine et Loire, gère les vingt-quatre mille licenciés que compte l’hexagone.

À Crest, le club compte 33 adhérents pour seulement quatre licenciés. Autour des tables, on retrouve autant de femmes que d'hommes. Malheureusement, les jeunes ne sont que très peu nombreux, bien trop heureux qu’ils sont de pouvoir jouer avec les copains, sans règles réelles ! Ils ont, dans un premier temps, du mal à venir dans un club qui va leur inculquer le jeu avec ses contraintes. Le plus jeune Crestois a une soixantaine d’années, et le doyen -encore en pleine forme et heureux de passer les après midi en bonne compagnie- est fier d'afficher ses quatre-vingt-huit ans. Comme nous l’avons vu, il n'est pas nécessaire d'être licencié pour adhérer à un club. Tous les licenciés sont classés au niveau national et, lors des concours officiels, gagnent des points qui déterminent le classement.
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 10 avril 2015.

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