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À qui appartient la Nature ?

À cause du loup, randonneurs et éleveurs cohabitent difficilement dans le pays de Bourdeaux. Les éleveurs caprins ont fait appel aux élus pour que des panneaux de mise en garde soient installés.

Ils ne sont pas encore tout à fait à bout, mais ça va venir... Les éleveurs caprins du pays de Bourdeaux ont vécu un été plus que particulier. Depuis un mois, ils sont pris entre deux feux et en ont ras-le-bol : « Tout et n’importe quoi a été dit sur ce qu’il se passe, il faut clarifier la situation et trouver des solutions! », expliquaient-ils le 17 août dernier, lors d’un point presse organisé en urgence aux Tonils, petite commune située juste en-dessous de la montagne de Couspeau.

Confrontés au problème du loup depuis des années, ils doivent, depuis la fin du mois de juillet, affronter une nouvelle difficulté : les attaques de leurs patous (chiens) contre les randonneurs. Plusieurs épisodes ont été enregistrés en quelques jours. « On ne sait pas trop à quoi est due l’amplification du phénomène », expliquait Marc-André Barde, vice-président chargé de l’Agriculture à la Communauté de Communes de Dieulefit-Bourdeaux.

Le loup s’est rapproché, on le sait, alors peut-être que les chiens sont plus excités, plus agressifs. C’est pour cela qu’il nous a fallu réagir rapidement. » En effet, malgré la présence d’une bergère sur place, cinq randonneurs ont été mordus alors qu’ils se trouvaient à proximité d’un troupeau. « Ce qui est étonnant, c’est que les chiens n’attaquent que le premier randonneur de la journée ! Tous ceux qui passent ensuite sont ignorés par les patous. Ça montre bien qu’ils sont sous pression la nuit, qu’ils doivent sentir la présence du loup à proximité. » En tout, six chiens patrouillent sur la montagne de Couspeau, et « c’est peut-être un peu beaucoup », confessaient certains éleveurs. « Mais nous n’avons pas le choix ! Il faut bien défendre les bêtes ! Il y a eu des attaques importantes dans le secteur et le loup est malheureusement trop protégé» poursuivait MA. Barde...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 21 août 2015.

Éleveurs et élus de la communauté de communes Dieulefit-Boudeaux sont sur la même longueur d’ondes : "Les éleveurs ne peuvent pas être responsables de tout !"

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