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Les éduc' de rue toujours dans l'attente

Quinze jours après les manifestations des jeunes en faveur de leurs "éduc", les choses n’ont pas beaucoup bougé. Le Département maintient sa position. La population, elle, montre son soutien sur la toile.

« Valence, le 31 août ». Une date anodine mais qui montre combien le dossier des éducateurs de la prévention spécialisée à Crest et Aouste n’est pas prioritaire pour le Département. Et pour cause ! Ce communiqué de presse est arrivé à notre rédaction le 22 septembre après des dizaines de coups de fil pour tenter de joindre Annie Guibert, vice-présidente en charge du social, qui s’est contentée de nous renvoyer un courrier antérieur à nos premiers articles sur le sujet...

Rappelons brièvement les faits : courant août, un courrier du président du Département, Patrick Labaune, a annoncé la fin de l’aide dédiée à la prévention spécialisée, gérée par la Sauvegarde de l’Enfance, sur les communes de Crest et Aouste. Seuls douze quartiers prioritaires drômois auront droit à ce dispositif car le Conseil Départemental souhaite donner la "priorité à l’efficacité". Depuis, les élus d’Aouste sont montés au créneau, cherchant à inverser la vapeur, tandis que les jeunes se mobilisent pour obtenir un maximum de soutien pour leurs éducateurs, via une pétition sur internet (cette dernière compte déjà près de 1000 signataires et peut être signée ici).

À Crest, le député-maire annonçait avoir obtenu l’accord du président P. Labaune pour le maintien de deux postes, sans qu’une confirmation soit apportée. Mais depuis 15 jours, plus rien. La situation semble végéter alors qu’en janvier, les trois éducateurs vont être priés de plier bagages après 30 ans d’un travail de fourmi reconnu sur le secteur. Pire. Du côté du Département, on ne communique absolument pas sur la question et plusieurs sources réfutent le sauvetage des postes évoqué par Crest. Les éducateurs, de leur côté, préfèrent jouer profil bas, sentant bien que la tournure politique prise par l’affaire risquait de les desservir...
(...)

La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 25 septembre 2015.

À lire également dans notre édition papier :

Le mouvement "Je suis éduc" toujours en action

Les jeunes sont actuellement en train de rassembler un maximum de témoignages vidéo dans l’espoir de peser sur l’action politique des élus locaux. Ils sont également très actifs sur leur terrain de prédilection, les réseaux sociaux, où les messages de soutien arrivent de toute part...

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