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Tibet vallée de la Drôme recherche parrains et marraines

L’association d’aide aux Tibétains, qui parraine trois enfants, lance un appel aux dons.

Installés sur le marché de Noël d’Aouste-sur-Sye, le dimanche 5 décembre, l’association Tibet Vallée de la Drôme a affiché les photos des trois enfants d’une dizaine d’années, que l’association parraine pour leurs études et leur hébergement. « Nous avons besoin de 32 € par mois pour chacun d’entre eux », explique Philippe Eyraud, bénévole très investi dans l’association.

Ces trois bambins vivent dans un village d’enfants tibétains à Dharamsala, en Inde, dans une grande maison où vivent une quarantaine d’enfants sous la houlette d’une « maman » d’adoption. Les plus âgés s’occupent des plus jeunes. « C’est dans leur logique », souligne Philippe. Ces villages ont été créés pour préserver et sauver la culture tibétaine en Inde, ou s’est installé le gouvernement tibétain en exil suite à l’invasion du Tibet par la Chine en 1950. Invasion qui qui a entraîné un « génocide culturel » sur les hauts plateaux himalayen, selon les termes du 14ème Dalaï- Lama.

« Les traditions disparaissent, le peuple tibétain est visé, les Chinois gardent des Tibétains sur les lieux touristiques, dans des réserves, comme en Amérique avec les Indiens..., raconte Philippe Eyraud. À Dharamsala, il existe un Institut tibétain des arts du spectacle qui a été fondé par le Dalaï Lama lorsqu’il est arrivé en Inde, en exil du Tibet, en août 1959. L’institut fut l’une des premières institutions mise en place par le Dalaï-lama, il fut établi pour sauvegarder l’héritage artistique tibétain, en particulier l’opéra, la danse et la musique. Donc, nos filleuls ont la chance et la possibilité d’être éduqués en hindi, en anglais et en tibétain. Les responsables tibétains respectent entièrement l’administration indienne, et ont des accords avec elle. Autrement dit, les traditions tibétaines disparaissent au Tibet occupé, mais sont sauvegardées par la diaspora », rajoute-t-il.

Le stand a permis de proposer à la vente de nombreux produits artisanaux. Le Tibet étant un pays fermé, rien n’en sort ; alors l’artisanat est produit dans les camps de réfugiés en Inde, au Népal ou au Ladack. Pour faire un don, c’est simple, et défiscalisé à hauteur de 66 %.

Corinne Lodier

Plus d’infos :
Tibet vallée de la Drôme 107 rue des Aubert, Crest 
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou 04 75 25 22 57

Article publié dans Le Crestois du 17 décembre 2021

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