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La Liberté a-t-elle un sexe ?

Une rencontre-débat intéressante a permis de s’apercevoir qu’en 2015, il reste encore du chemin à faire pour que homme et femme soient considérés de la même façon.

C'est à l'occasion de la quinzaine pour l'égalité que l'association AIDER initiatives a proposé une rencontre débat sur "destin professionnel, sommes-nous vraiment libres de nos choix ?" À cette occasion, le travail accompli par des 3e pro d'Armorin a été exposé dans le hall. Il explique les témoignages de jeunes qui ont choisi un métier qui ne correspond pas à leur sexe ! "Je suis un homme et j'aime maquiller les filles", "je voudrais être maçonne"... Tant de découvertes d'un métier qui ne leur serait pourtant pas destiné !

Le débat est orienté grâce à deux intervenants, Frédérique Chanal, chargée de mission égalité des chances filles et garçons, spécialiste de l'orientation à l'académie de Grenoble, psychologue, et Yves Deloison, journaliste, auteur, blogueur, spécialiste des questions d'égalité auxquelles il a consacré deux livres : "pourquoi les femmes se font toujours avoir ?" et "L'homme, le nouveau sexe faible".

Frédérique Chanal, forte de son expérience et des chiffres de statistiques, explique les orientations basées sur les préjugés. 80% des filles vont en littéraire et pourtant, en 2013, une large majorité des lauréats du BAC Scientifique sont des filles avec un taux de 40% de mentions bien et très bien et dans les études secondaires, seulement 28,8% des filles préparent un diplôme d'ingénieur. Les livres scolaires aussi sont concernés par ce sexisme, "c'est toujours la petite fille blonde qui ne comprend pas l'exercice de mathématique donné par un monsieur".

Dans la vie active, sur les 3,4 millions de salariés, 80% des femmes sont au SMIC et, à travail égal, leur salaire est 20% en dessous de celui de l'homme. Depuis une vingtaine d'années, l'écart entre ce que font les hommes et les femmes en tâches ménagères a un peu réduit, mais il tient au fait que les femmes cuisinent de moins en moins. Les hommes n'en font pas plus, et les femmes un peu moins, 2h15 pour eux contre 4h pour elles. L'Allemagne et la Chine proposent des places de parking spéciales pour les femmes, de couleur différentes et tracées ! Le préjugé dit bien que les femmes ne savent pas se garer !...
(...)

La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 23 octobre 2015.

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