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17 migrants réfugiés dans notre région

Le monde associatif se structure pour conseiller les accueillants aussi bien que les arrivants eux-mêmes.

Il advint, un jour maudit quelque part en Irak, qu'une famille soit prévenue : des massacres survenaient dans un village voisin ; elle était menacée. Il fallait fuir. Elle l'a fait. Elle est désormais chez nous à Grâne, chez André Chaussignand. Il s'agit d'une famille qui se compose d'un couple assez jeune et de quatre enfants.

Mais voilà : l'immense émotion provoquée par la crise des migrants avait suscité des vocations chez nous, en sorte que plusieurs autres familles s'étaient déclarées disponibles, notamment parce qu'elles avaient des logements libres. Et c'est ainsi qu'à Allex, un autre accueillant – qui n'a pas souhaité que son identité soit rendue publique - a pris contact avec André Chaussignand et que des parents des premiers arrivés ont ainsi pu venir.

Bientôt, ce seront deux autres familles de notre région qui accueilleront des membres de ce petit groupe d'Irakiens. C'est, maintenant, une question de jours. « Mais attention, dit Helena Adriansen, la présidente de Val de Drôme Accueil Réfugiés, nous n'avons pas vocation à faciliter des regroupements familiaux. Ça c'est trouvé ainsi dans ces cas, parce qu'il s'agissait d'initiatives privées, mais à présent que, lentement, la situation s'organise, le dispositif gouvernemental, géré dans notre région par le diaconat protestant, va devenir la règle ». Utile précision.

Il faut, en effet, reconnaître qu'au tout début de la crise il y a eu un véritable flot de générosité, mais les dispositifs administratifs n'ont pas suivi. La preuve : la France a pris l'engagement d'accueillir 34 000 réfugiés. Il y en a actuellement, en tout et pour tout, 64 dans le cadre officiel – vous avez bien lu – mais sans préjudice des initiatives privées comme celles que nous venons de signaler. À savoir de familles qui, passant directement par des ONG, comme l'Oeuvre d'Orient, et par le consulat de France à Ebril, ont pu aller beaucoup plus vite. Nous entrons, à présent, dans un moment de normalisation.

« Et puis, dit Jean- Michel d'Allex, il faut reconnaître qu'on sent à présent, dans les administrations, les effets d'une volonté. Les personnels sont au courant et sensibles à ces problématiques. » Il n'en reste pas moins que dans notre petite région, on en est à 17 personnes – sous réserve que toutes aient été recensées  – qui sont ainsi arrivées...
(...)

La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 12 février 2016.


Mme Hélena Andriansen, présidente de Val de Drôme Accueil Réfugiés

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