C’est le nom assez poétique qui a été choisi pour ces parcelles expérimentales taillées dans la forêt de Saoû.

Leur destination sera d’accueillir des essais de plantations d’essences arboricoles adaptées à l’évolution des conditions climatiques.

L’état de la forêt, au niveau mondial, est réellement alarmant. Alors qu’elle couvrait 50% de la surface terrestre au début du 20e siècle, elle n’occupe plus, aujourd’hui, que 31% des terres émergées soit environ quatre milliards d’hectares. Le rythme de la déforestation tend à s’accélérer avec près de 4,7millions d’hectares perdus par an. Pour donner une image parlante, en 2019, c’est l’équivalent de 1,5 million de terrains de football qui ont été rasés pour les cultures d’exportation dans la seule Amazonie.

Parmi les multiples conséquences du désastre, comme la disparition de pans entiers de la biodiversité et l’éradication des populations locales, on retiendra, aussi, la diminution catastrophique de l’absorption vitale du CO2...

Article publié dans Le Crestois du 10 mars 2023