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L’Élabo de Paulette lance de gros travaux

Le restaurant associatif cherche à compléter le financement de sa nécessaire rénovation.

Depuis son ouverture il y a trois ans, l’Élabo de Paulette était dans son jus. Cela ne sera plus le cas à la fin de l’été. En effet, le restaurant associatif va entrer dans une phase de travaux à partir de juin pour rénover la plonge, la cuisine, la salle, l’isolation et créer des toilettes adaptées aux handicapés.

« Le local est vétuste, il n’y a pas de chauffage, ni d’isolation », explique Fanny Dupraz, la coordinatrice de l’association. Et de renchérir : « Se pose aussi la question de l’hygiène et de la sécurité des bénévoles et des salariées. » C’est donc pour répondre à ces questions que les sols et les plans de travail seront refaits à neuf ainsi que l’électricité. Pour mener à bien ces travaux, l’Élabo de Paulette sera financé par le programme européen Leader (33 000 euros), la Région (10 000 euros) et la commune d’Aouste-sur-Sye (5 000 euros). Cela représente 80 % du financement. Reste donc à trouver les 20 % restants. Pour les obtenir, l’association lance un financement participatif à hauteur de 12 200 euros, auxquels s’ajoutent 14 000 euros qui serviront à payer les salaires durant la fermeture du restaurant et à anticiper des imprévus, s’il y en a. Et il y en a toujours…

Ces travaux débuteront fin juin pour vider le local et seront aussi l’occasion d’acheter du matériel davantage adapté à la cuisine collective et de créer une légumerie. Bref, professionnaliser le restaurant. Car il est important de noter que cet espace est tenu en grande partie par des bénévoles, une cinquantaine environ, et par seulement trois salariées, à temps partiel. Pour déjeuner à bas prix (12 ou 15 euros) et faire en sorte que les plus fragiles puissent profiter également d’un moment gastronomique en toute simplicité – sept personnes par semaine bénéficient d’un ticket gratuit grâce à Val accueil, en particulier – le prix à payer est une fragilité financière et une impossibilité à investir.

Mais heureusement, deux personnes de la vallée leur on fait confiance en avançant la trésorerie nécessaire à cette remise à neuf. Pour les rembourser et que cette aventure solidaire puisse continuer, il est donc vital de trouver ces 26 000 euros.

Laure-Meriem Rouvier

Article publié dans Le Crestois du 29 mars 2024

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