Il y a, dans la forêt de Saoû, plusieurs dizaines de constructions humaines de tailles diverses qui forment un admirable patrimoine bâti souvent méconnu des promeneurs.

Si aucun visiteur n'ignore l'Auberge des Dauphins ou même la chapelle Saint-Médard (réservée aux bons marcheurs) il y a déjà moins de monde pour situer les anciennes fermes, surtout lorsqu'elles sont en altitude et cachées sous les falaises.

La villa Tibur est un cas à part puisque, rasée en 1971, elle reste bien présente, en bas de site, avec l'empreinte de ses fondations et un grand panneau informatif.

Les plus curieux découvrent, au cours de leurs balades, l'impressionnant barrage de la Grande Combe ou la pisciculture aux multiples bassins, mais seuls les "initiés" savent vous conduire vers des petits ouvrages qui marquèrent, aussi, l'histoire de la forêt comme les rails de la voie ferrée desservant les carrières de lignite ou la roue à aube, au départ de la route forestière...

Article publié dans Le Crestois du 11 décembre 2020