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Chassons le paysan de nos campagnes

La chronique de René Bergier du 30 octobre 2020.

Il y a bien longtemps, le paysan était un homme à la poigne solide, gros travailleurs, n'ayant pas usé plus qu'il ne fallait les bancs de l'école, mais néanmoins la tête pleine d'intelligence et de bon sens. Sa ferme était la plupart du temps, éloignée du village et son habitat plutôt simple ; bien souvent sans eau sur l'évier et la lampe à pétrole en secours quand l'électricité venait à manquer. Pas de salle de bains ni de toilettes ; la litière des bêtes en hiver et le "cagadou" au fond du jardin en été, servaient de "petit coin".

Cela ne l'empêchait pas de respecter une hygiène de vie. Il élevait une poignée de poules, deux cochons et quelques chèvres et moutons qui lui fournissaient oeufs, lait, viande, mais aussi de quoi fertiliser ses champs. Ses récoltes n'étaient pas toujours au rendez-vous et variaient au gré du temps "Une année bonne et l'autre non" comme disait le poète, mais en avance sur son temps, il cultivait bio sans le savoir. Le peu d'argent qu'il gagnait, il le rangeait soigneusement dans la "biche"… au cas où. La solidarité lui était alors naturelle et le moindre service rendu était pour lui une fierté...

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Article publié dans Le Crestois du 30 octobre 2020

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