
L'histoire de l'imprimerie du Crestois
L'histoire de l'entreprise commence, par la création du journal Le Crestois au début du siècle dernier, en mai 1900 !
Celui qui va en écrire les premières pages est mon arrière-arrière-grand-père, Joseph Bruyère. Ce fondateur du Crestois n’est alors ni imprimeur ni journaliste de métier. La raison pour laquelle il va créer ce journal, tient essentiellement à son engagement politique et idéologique.
Secondé par son gendre Claude Pluvy, à partir des années 20, il va développer l'imprimerie et le journal qui s'intégreront durablement dans le paysage local. Mais à la fin des années 40, l’activité de l’entreprise, comme beaucoup au lendemain de la guerre, s’avère dure à relancer. Le matériel est usé, Claude Pluvy, frappé par la maladie meurt le 17 janvier 1950, le jour de la naissance de mon père, Claude Bourde, dans le même hôpital, sans savoir que ce petit-fils se trouvera amené à poursuivre sa tâche.
Après le décès de Claude Pluvy en 1950, mes grands-parents, Claudette Pluvy et Michel Bourde, reprennent les rennes de l'entreprise familiale. Pendant près de 20 ans, Claudette et Michel travailleront sans relâche pour améliorer la situation financière difficile.
À partir de 1971, mon père, Claude Bourde, intègre l'entreprise. Après l’amélioration du contenu rédactionnel du journal, le second chantier qui s’imposait de manière urgente était de doter l’imprimerie d’un matériel plus adapté. Ce ne fut pas le plus simple ni le moins long, vu le manque de possibilités financières. Après la presse-cylindre Koenig et Bauer, ce fut l’acquisition d’une Linotype (machine à composition mécanique, plus performante que la Typographe), puis d’une seconde. Les moyens ne permettant d’acheter que d’occasion, la première fut acquise à la fermeture de la réputée imprimerie Domergue, l’autre au «Progrès» de Lyon, qui passait alors à la photocomposition, abandonnant le plomb avec ses ateliers de la rue Belle Cordière.
En l'espace de quelques années, mon père va transformer la petite entreprise familiale (4 salariés) en PME moderne d'une vingtaine de collaborateurs. En 1982, l'entreprise investit dans sa première presse offset, une Heidelberg KOR. En 1987, l’introduction de la P.A.O. et des premiers "Mac" équipés de logiciels de mise en page. À l’époque, les imprimeurs, à peine remis du passage du plomb à la photocomposition, n’y croyaient guère. Mais l’avenir s’ouvrait pour ces "ordis" de bureau, moins chers et bien plus souples que les gros systèmes. Ils allaient offrir au journal comme à l’imprimerie une facilité et une rapidité appréciable.
En 1998, l’installation de la première presse 4 couleurs (dans l’imprimerie comme dans la région). Une GTO 4 à commande par pupitre électronique. Nouveau pari, car une telle machine, même d’occasion, représentait encore un investissement d’un million et demi de francs. C’était aussi la seule façon de donner à l’entreprise les moyens de continuer à développer son marché en luttant contre des prix de plus en plus bas.
En 2003 pouvait être lancé un nouvel investissement de plus de 500.000 €. Il permettait de se doter de la première presse offset neuve, une Komori robotisée, 2 couleurs à retiration, pouvant assurer l’impression de 4 pages du journal ou de doubles pages couleur avec rapidité et facilité d’exécution.
En 2006, l'entreprise investit dans sa première presse numérique, une C6500 de chez Konica-Minolta. En mars 2008, une Heidelberg SM74, offset 4 couleurs, est achetée en remplacement de la Komori. Une machine de 320.000 € qui continue à imprimer le journal chaque semaine. Un CTP « Computer To Plate » compléta cet investissement 2 mois plus tard. Ce système permet la création directe de plaques offset via le réseau informatique supprimant ainsi l’ancien procédé de développement qui obligeait l’utilisation de produits chimiques.
Grâce à ces différentes évolutions, nous assurons une bonne gestion de nos déchets dangereux et nous pouvons arborer fièrement le label "Imprim’vert" qui prouve notre attachement au respect de l’environnement.
Je dirige l'entreprise depuis le décès de mon père, Claude Bourde, en novembre 2009.
En 2010, la quasi totalité du matériel de façonnage a été renouvelé :
- assembleuse Duplo 5000, permettant la réalisation de livrets jusqu'au format 35x50 ouvert
- thermorelieur Duplo dpb 500, pour la fabrication de vos livres, de 1 à plusieurs centaines d'exemplaires
- coupeuse raineuse multifonctions Duplo dc-645, pour la découpe, le rainage et la perforation de vos travaux de carterie.
- automatisation de notre massicot Polar.
En 2011, achat d'un traceur Roland grand format qui permet l'impression de posters, bâches et autocollants jusqu'à 1,3 m. de largeur En 2012, renouvellement de notre presse numérique pour une Konica C7000. En 2013, achat d'une pelliculeuse 50x70, pour embellir et protéger vos travaux.
Tous ces investissements ont été faits pour que vous puissiez bénéficier de travaux de qualité au meilleur prix. Qu’il s’agisse des journalistes ou des techniciens de l’imprimerie, leur rôle, en 1900 comme aujourd'hui, est toujours de vous apporter les meilleures solutions pour vous aider à mieux communiquer. Ils partagent le même souci de répondre au mieux à vos demandes, marquées par la rapidité et la complexité accrues qu’impose le monde moderne.
Au service de tous les lecteurs du journal et de tous les clients de l’imprimerie, ils ont ainsi permis à l’entreprise d’être ce qu’elle est aujourd’hui et construisent ensemble ce qu’elle sera demain.
Jean-Baptiste BOURDE
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