Entre eux, ce fut "à la vie, à la mort"
Max Béranger, ancien maire de Gigors-et-Lozeron, porte la mémoire de moments pleins d’intense humanité dans la résistance. Il a le don de raconter. Notre vidéo en témoigne.
C'était dans les heures sombres de la guerre. Deux hommes, aussi dissemblables qu'il est possible, marchaient côte à côte, sur la route qui, remontant la vallée de la Gervanne, va du Moulin du Roi au village même de Beaufort. L'un, Fernand Bérard, agriculteur, était de Gigors-et-Lozeron, un long gaillard sec, une casquette sur le crâne. On le disait communiste - "coco" pour beaucoup, ce qui n'était pas un compliment. L'autre, Henri Morin, rondouillard, un éternel béret vissé sur le crâne, minotier, en pinçait plutôt pour l'ordre et la droite. Il avait été nommé maire de Beaufort par le régime de Vichy...
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La suite de cette histoire est à lire dans Le Crestois du 4 mars 2016.