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La soupe au Pistou

Rodolphe Dejour s’attaque à un monument de la cuisine provençale

Pour ce premier numéro de septembre, j’ai décidé de m’attaquer à la soupe au pistou (de l’occitan pistar, «piler/ broyer» et proche du «pesto» de l’italien pestare dont la signification est la même que celle de l’occitan).

On ne retrouve que récemment une trace écrite de «soupe de pistou», 1931 dans l’ouvrage «Le Français de Marseille» du linguiste Auguste Brun.

Jean-Baptiste Reboul dans son livre “la cuisinière provençale” écrivait à son propos : « Cette soupe, d’origine génoise, n’est guère en faveur qu’en Provence, l’usage en est même très restreint ». Dans la Drôme, en Provence et jusqu’à Nice, il y a autant de recettes que de familles et de villages.

D’après mes recherches, il me semble fort probable que cette recette soit liée à l’immigration italienne fuyant les champs de batailles napoléoniens et qu’il s’agit tout simplement d’une déclinaison d’un minestrone. Elle semble apparaître sur les tables provençales au XIXe siècle...

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Recette publiée dans Le Crestois du 2 septembre 2022

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