Une vraie figure locale disparaît. Une femme qui a dédié sa vie à "la compréhension de l'âme humaine".

Le week-end dernier, Denise Deronzier a tiré sa révérence tout en douceur à l'âge de 91 ans. Elle racontait à ses enfants que son papa lui avait offert, pour son bac, "À la recherche du temps perdu", de Marcel Proust, en lui disant: "Tu vas faire de la philosophie et apprendre à comprendre l'âme humaine", elle s'y est employée toute sa vie.

Née en Ardèche à Alboussière, le 23 octobre 1925, la petite fille grandit avec un papa médecin qui lui apprend l'Humain. Pendant la guerre, l'investissement de la famille auprès des populations fragilisées est évidente. Inspirée par son enfance, elle laisse une trace indélébile dans la vie associative locale.
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En 1975, elle participe activement à la création du Crest Jazz Vocal, en partenariat avec la MJC crestoise. De sa vocation d'institutrice, elle a gardé son amour de la transmission et elle disait à propos de la musique : " Pour moi, le jazz est une musique que tout le monde doit aimer"...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 3 février 2017