Le directeur de la Maison Familiale Rurale de Divajeu, Laurent Antoine, se bat pour valoriser la voie de l’apprentissage.

Alors que le réseau national des Maisons Familiales Rurales fête ses 80 ans d’existence, la MFR de Divajeu, créée en 1959, revient sur son engagement auprès des jeunes et sur la voie de l’apprentissage. C’est dans un entretien que Laurent Antoine, directeur de la MFR depuis trois ans, nous a affiché ses convictions et sa motivation à valoriser l’image des Maisons Familiales Rurales.

Le Crestois : Comment est née la Maison Familiale de Divajeu ?

Laurent Antoine : La MFR a été créée en 1959 par un groupe d’agriculteurs qui souhaitaient que leurs fils, avec qui ils travaillaient, soient formés au métier tout en restant proches localement. C’est pour cette raison qu’à l’origine, elle se situait à Crest. Ce n’est qu’en 1962 que la maison déménage au quartier Chauméane, à Divajeu.

L.C : Comment fonctionne une MFR ?

L.A : C’est une association placée sous le régime de la loi 1901. Elle est donc gérée à la fois par un directeur et un conseil d’administration composé de douze membres. Ces derniers sont élus par les parents et les représentent. En terme de soutien financier, nous avons le Ministère de l’Agriculture qui nous octroie deux subventions de fonctionnement. Pour les formations initiales, nous avons droit à 3000€ par collégien et un peu plus de 4600€ pour les lycéens. Ensuite, nous avons les cotisations des parents ainsi que les rentes locatives puisque nous louons une partie de nos locaux à plusieurs organismes tels que le Syndicat Caprin, la Chambre d’Agriculture, le Syndicat de contrôle laitier ou encore l’antenne FiBL de France.

L.C : Quelles sont les forces de la MFR ?

L.A : Notre pédagogie, elle se base sur la valorisation du jeune par l’expérience qu’il vit en stage et sa motivation à travers son projet. Notre force passe aussi par le fait que nous sommes des pionniers de l’alternance depuis 80 ans...
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La suite de cet entretien est à lire dans Le Crestois du 10 février 2017