Jean-Pierre Bernard, directeur par intérim de l'hôpital de Crest, souhaite développer les offres de prise en charge.

Jean-Pierre Bernard est arrivé à la tête de l’hôpital de Crest pour en assurer l’intérim lors de l’aménagement du nouvel hôpital, en juin 2013, avant l'arrivée de la directrice, Claudine Greslon. Depuis le départ de cette dernière, en juin 2016, il a repris le poste d'intérim et attend l'avis favorable de l'Agence Régionale de la Santé pour le confirmer à son poste.

Le directeur est confiant, il n'est pas envisagé de remettre en cause le poste de chef d'Établissement. Jean-Pierre Bernard dirige le centre de Valence depuis 2011 et la perspective de la direction commune avec Crest et Die a été anticipée. La création du poste de directeur délégué occupé par Marine Gely à Crest, lui facilitera la gestion. Rencontre avec un directeur plein d'espoir.

Quelle situation avez-vous trouvée en arrivant à Crest ?

Je suis arrivé en pleins travaux et j'ai pris en charge un hôpital tout neuf, adapté à la population locale et aux besoins dans le cadre d'un service de proximité. Pour faciliter le fonctionnement, il n'y avait pas d'autre solution que de collaborer avec Valence en matière de présence de médecins et de gestion. Financièrement, il existe un déficit financier structurel sur lequel il nous faut travailler. Il faut trouver une adéquation entre les charges et les ressources car pour le moment, le volume d'activité est insuffisant.

Quelle est la solution que vous envisagez ?

L'enjeu, pour l'établissement, est de savoir mobiliser les lits existants et vides. Il faut être en capacité de recruter des médecins gériatres polyvalents et généralistes pour proposer un accueil des personnes âgées et ainsi répondre au besoin hospitalier en médecine gériatrique...
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L'entretien complet est à lire dans Le Crestois du 17 février 2017