La liberté d'expression existe-t-elle à Crest ?
Certains se posent la question. L'affaire des militants convoqués à la gendarmerie de Crest mobilise au-delà du collectif « pro Gaza ».
L'histoire a déjà fait 100 fois le tour de la ville depuis samedi passé, date à laquelle deux militants du collectif «Solidarité avec Gaza » ont été chahutés par la Police Municipale. La raison officielle ? « Occupation du domaine public routier non autorisé et non conforme à sa destination » ce qui, dans le cas précis, consistait en une table destinée à la signature de pétitions, comme il y en a toujours sur le marché local. Seul problème : depuis peu, une décision du conseil d'état autorise les maires à interdire tracts et pétitions sur ce genre de lieux et un peu partout en France, on se demande bien à quoi va ressembler la liberté d'expression si on continue dans ce sens-là. Deux des militants étaient ainsi convoqués à la gendarmerie ce lundi 6 octobre, suite à la décision d'Hervé Mariton de profiter de cette nouvelle loi. Accompagnés d'un comité de soutien d'une centaine de personnes, ils devaient répondre de leurs actes, liés à une infraction de catégorie 5, passible de 1500 euros d'amende.
La suite à lire dans le Crestois du 10 octobre 2014
Manifestations le 11 octobre à Crest
- À partir de 9h30 sur le marché : action tables de camping et baillons "Liberté d'expression garantie par la Constitution"
- 12h30 : pique-nique sur les bords de Drôme
- 14h00 : Rassemblement au Champ de Mars pour départ en manifestation (manifestation départementale de soutien avec les camarades accusé- e-s de délit de sale cause et de solidarité avec la Palestine)