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Qui sont les Capucins crestois ?

Les premiers religieux envoyés par Saint François d'Assise sont arrivés en 1217 sur le territoire français.

Les Frères Capucins, installés dans le quartier crestois de Lamartine depuis 1616, préparent une journée hors du commun pour célébrer le "jubilé 800 ans" de l'arrivée des frères mineurs, les premiers religieux à vivre selon le mode de vie de François d'Assise. Le frère Pierre Mazoué, de la Fraternité des Capucins, raconte l'histoire de ses prédécesseurs avec une précision et un respect qui montrent son attachement à l'ordre :

« Tout commence en Italie, en 1208, lorsque Bernard et Pierre accompagnent François dans une église. François ouvre l'évangiliaire par trois fois et tombe sur les passages qui deviendront son chemin : "Luc 9", "Matthieu 19/2" et "Matthieu 16/24".

En 1209, huit frères suivent François dans son choix de vie et demandent au Pape son accord pour continuer. Celui-ci approuve par oral, ce qui suffit pendant très longtemps aux religieux. L'année suivante, ils sont 12 et se font appeler "les frères mineurs", afin d'être reconnus tels "des petits frères".

Petit à petit, la communauté s'institutionnalise et ce sont 5000 frères qui sont présents au chapître de la Pentecôte de 1217. Le mode de vie de François correspond alors à la révolution sentimentale et intellectuelle de l'époque. La population en a marre des seigneurs qui pompent les pauvres pour s'enrichir. C'est aussi à cette occasion que François décide de sortir de l'Italie et voyage en Europe, notamment en France, un pays dont il porte le nom.

François disait : « je prêche par l'exemple et non pas par ce que je dis ». Fort de ces paroles, il prend la direction de l'Hexagone mais est rappelé par le Pape en Italie. Il désigne alors, à sa place, celui qui est toujours considéré comme le premier Provincial de France : Pacifique.

Les religieux arrivent donc en France à Vézelay en 1217. Ils logent à la léproserie, selon la coutume instaurée par François lui-même...»
(...)

La suite de cette histoire est à lire dans Le Crestois du 17 mars 2017

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