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La médaille des Justes pour les Paturel

Paulette et Yvon Paturel, boulangers à Crest pendant la guerre, ont reçu la plus haute distinction civile décernée par l’État hébreu, à titre posthume.

Pour avoir caché un enfant juif de 9 ans, Raymond Strompf, dès 1942, les époux Paturel ont mis en péril leur propre vie, et c'est à ce titre que l'État hébreu leur a décerné la médaille des Justes parmi les Nations. Leur nièce, Yvette Paturel était assise aux côtés de Raymond Strompf et pendant la cérémonie, l'émotion est restée vive.

Serge Coen, délégué du comité français du Yad Vashem, a rappelé, comme un besoin, l'ampleur du désastre de la destruction de la population juive et narré l'histoire de Raymond Strompf : « Alors que pendant la première période de la guerre, la France est silencieuse, dès 1940, le régime de Vichy chasse les juifs. En 1942, avec les Allemands et la collaboration, les arrestations de Juifs se font systématiquement.

Une autre France choquée, enclenche un tournant, notamment avec la déclaration de l'archevêque de Toulouse, le 23 août 1942 : « Les Juifs sont des hommes, tout n'est pas permis contre eux ». Des actions de sauvetage sont effectuées et malgré les dangers de mort qui menaçaient les familles, certains n'ont pas hésité à cacher des Juifs.

C'est dans ce climat que Yvon et Paulette Paturel recueillent le jeune Raymond, âgé de 9 ans. Ils l'inscrivent à l'école sous le nom de Raymond Paul, neveu du couple. Avec la complicité du corps enseignant résistant et du pasteur, le petit Raymond fera un bout de chemin à Crest. »...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 14 avril 2017

paturel justes
Paulette et Yvon Paturel, soudés

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