Dans un désert médical, s’équiper en optique est facile mais obtenir une ordonnance est une toute autre histoire ! Récit.

Trop peu, pendant la campagne présidentielle, il a été question des zones rurales, et des fameux déserts médicaux. Voici donc un histoire bien concrète que certains politiques pourraient utiliser dans un discours de campagne lorsqu'ils font ce qu'on appelle du "story telling".

Tout commence par des maux de tête en fin de journée. Votre serviteur, calé devant son écran des heures durant, s'inquiète. Ses proches lui indiquent des raisons potentielles et parmi elles, la possibilité que la vue baisse... Premier coup de vieux ? Justement, les beaux jours arrivent et il faut s'équiper en lunettes de soleil.

Une visite chez une opticienne crestoise s'impose donc et la discussion s'engage rapidement autour du problème principal. Orthoptiste, elle me propose un rendez- vous pour vérifier « si ce n'est pas la vue qui pose souci ». Un véritable gain de temps mais seulement virtuel car, quoi qu'il arrive, il va falloir passer par la case "ophtalmo" pour obtenir une ordonnance. Les tests effectués, voilà donc le "coup de vieux" confirmé : léger astigmatisme entraînant une fatigue oculaire...

Tout pourrait être réglé si les opticiens diplômés pouvaient délivrer certaines lunettes sans que le client soit obligé d'avoir à passer par un médecin spécialiste... Au lieu de ça, c'est une toute autre galère qui commence ! Car il n'est un secret pour personne qu'obtenir un rendez-vous "rapide" chez l'ophtalmo, en habitant le secteur, ressemble au parcours du combattant !...
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La suite de ce récit est à lire dans Le Crestois du 26 mai 2017