Le centre aquatique va prendre son temps
Face aux agacements et aux spéculations, «Coeur de Drôme» va prendre son temps. Mais le projet n’est pas remis en cause, les études seront terminées en janvier.
Dossier complet à lire dans Le Crestois du 7 novembre 2014
Légende photo : De gauche à droite: M. Caryl Fraud, en charge à Coeur de Drôme, des sports. À côté de lui M.?Franck Monge, en charge du tourisme. À droite, au premier plan, le président Gilles?Magnon, au côté de Mme Béatrice Rey, en charge de l’économie.
C’est le 19 janvier prochain que l’on devrait connaître la forme véritable du projet de centre aquatique à Crest. Un bureau d’études aura travaillé sur les différents scenarios possibles ; trois sont, semble-t-il, attendus. Dans l’intervalle, le 4 décembre, les conseillers communautaires de Coeur de Drôme auront été informés du calendrier de déroulement du dossier et de tout ce que l’on peut savoir autour. C’est ce qui est ressorti d’une réunion de la Commission des sports de la Communauté de communes Coeur de Drôme, le 29 octobre, où il est donc apparu plus sage, dans le climat d’agacement que l’on sent à propos de ce projet, de prendre le temps d’une étude ouvrant toutes les perspectives sauf une : celle de l’abandon de l’équipement d’ores et déjà situé au quartier Saint Ferréol, face à la nouvelle gendarmerie.
On a bien senti, lors de la conférence de presse tenue le lendemain, c’est-à-dire le jeudi 30, que MM. Magnon, président de Coeur de Drôme, Fraud, adjoint délégué aux sports de la ville de Crest, Monge, vice-président de Coeur de Drôme pour le tourisme et Mme Rey, adjointe à Crest, sont vigoureusement favorables au centre aquatique. En revanche, ils en ignorent les exacts contours et attendent des études qu’elles les précisent: «J’ignore absolument combien ça va coûter» a dit très clairement M. Magnon. «J’entends qu’ici ou là, on parle de projet pharaonique. J’entends bien que cela ne le soit pas en particulier sous l’aspect des frais de fonctionnement. Mais il faut tout de même se donner les moyens». Et M. Franck Monge, qui n’est pas un bavard mais qui, lorsqu’il parle, a le sens du mot juste disait: «Ce sera un dossier central, par son montant, pour Coeur de Drôme. Il faut justement qu’il ne soit pas trop central.» Cette conférence de presse tentait, à l’évidence, de rattraper le retard de communication qui a plongé les plus bienveillants dans la perplexité et les moins dans la mobilisation.
Dossier complet à lire dans Le Crestois du 7 novembre 2014