Aider les enfants du Burkina-Faso
L'association "Aide et partage" lance un appel au don d’ordinateurs portables usagés.
Gérard Drubigny est ambassadeur dans la vallée de la Gervanne, il aime ce pays Africain qu'est le Burkina Faso, et il n'y a qu'à l'écouter parler pour se laisser emmener au coeur de l'Afrique. En début d'année, avec un groupe de bénévoles et son épouse, il est parti en voyage pendant deux mois. C'est une révélation d'amour pour le pays qui l'a habité dès son premier pied posé à terre.
Alors qu'en Europe et bien au delà, dans les pays développés, on jette les vieux ordinateurs ou on les met dans des placards, le jeune Burkinabé, bricoleur et savant artisan, sait lui redonner une deuxième vie. Pour leur culture générale, ce serait une vraie richesse que d'avoir cet outil. Car les jeunes n'ont pas la vie facile et leur instruction passe parfois après les premiers besoins de survie.
L'enfance, la jeunesse et le travail fourni pour obtenir de l'eau resteront à jamais marqués dans la mémoire de Gérard. Pour cultiver un pauvre petit potager qui permettrait de nourrir la famille, il faut des heures et des heures de marches et d'efforts aux femmes et aux enfants pour ramener l'eau des puits. Dans la région de Salembaoré et Yakala, une zone à la frontière du Benin et du Ghana, les rivières adjacentes au Niger permettent une petite irrigation, mais il faudrait des longueurs de tuyaux.
Le bénévole, inquiété par cette misère de moyen, s'est rendu auprès des services de secours français pour récupérer des vieilles lances que les africains pourraient réparer et utiliser. Il en faudrait environ 500 m. À ce jour, il n'a pas de réponse positive. « Le luxe chez nous face à leur pauvreté est une inversion totale » dit-il un peu désespéré.
Pour proposer une aide efficace, il faut apporter des formations aux locaux. Joël Vivion, horticulteur et architecte paysager, développe la formation en agriculture avec la présidente de l'association, Marie-Pierre Bigot. C'est un projet de centre de formation agro-écologique qui a retenu leur attention. Les premières plantations sont en cours grâce aux aides venues des départements Drôme et Ardèche. Il ouvrira en janvier 2018 et apprendra comment cultiver, arroser, et enseignera la science de l'agriculture aux africains qui pourront ainsi la mettre en pratique dans leurs villages...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 11 août 2017