La fin annoncée des contrats aidés
Le désengagement de l’État remet en question la pérénnité des emplois du service public dans les communes.
La rentrée scolaire s’est faite sur un fond d'incertitude et de décision de dernière minute prise par l'État de supprimer les contrats aidés. Souvent destinés à proposer une offre aux administrés, ils concernent aussi bien l'aide aux enfants, que le personnel d'entretien ou administratif dans les collectivités. L'association des maires de France est aussitôt entrée en vigilance avec des courriers destinés aux députés et sénateurs.
Les dispositifs utilisés par les communes permettent d'accompagner les élèves au cours de leur scolarité. L’annonce tardive de fin août n'a pas permis aux communes de s'organiser pour une rentrée sous quinze jours, les budgets des communes n’étant pas en mesure de se transformer en un temps aussi court.
L'association des maires de France déplore le manque de concertation, car de très nombreux maires avaient reçu leur éligibilité au dispositif des contrats aidés, et après signature de ces derniers, ont été informés oralement, par Pôle Emploi, que l'engagement de l'État ne pourrait pas être honoré...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 8 septembre 2017
Les élus de la Vallée de la Gervanne ont manifesté leur mécontentement lors de la rentrée, et attendent les orientations de la Région.