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Raymond Belle, facteur d'un autre temps

Des montagnes d'Omblèze, avec ses trois maisons à servir, aux événements de la seconde guerre mondiale, plongeons dans les souvenirs d'un enfant du pays.

Raymond Belle arrive à Omblèze en 1938, à l'âge de 7 ans . Après avoir perdu son papa en 1934 et sa maman en 1935, il est placé chez le grand-père maternel à Plan-de-Baix. Les grand-parents, pour se faciliter la vie, partent avec les quatre enfants de la fratrie à Bourdeaux. Puis le petit Raymond est placé chez un oncle qui part en Algérie.

Il en revient en 1938, chez le frère aîné du papa, facteur et fermier à Omblèze. Il est facteur auxiliaire et remplace le titulaire sur une tournée qui prend les crêtes des montagnes autour du village. Pour un statut d'auxiliaire, il lui fallait travailler moins de 8 heures par jour, et quand il partait faire sa tournée, il lui fallait 7h30 aux temps les plus durs ! Quand la neige lui arrivait à la ceinture, il se faisait accompagner. Sur le trajet, deux "boîtes test" se devaient d'être relevées tous les jours. Lors du contrôle des inspecteurs, le constat du travail bien fait était facilité !

Pendant son enfance, Raymond s'occupe des trois vaches et dix chèvres de la ferme familiale. Alors que chaque facteur a un remplaçant, le tonton n'en n'a pas, et Raymond se propose, en 1948, pour continuer le chemin déjà parcouru. Il faisait à vélo le bas du village, et toujours le haut d'Ambel. Mais la guerre avait détruit les boîtes test et les trois familles habitant dans les hauteurs lui avaient donné l'autorisation de ne pas monter tous les jours pour rien. Il montait donc deux à trois fois par semaine seulement.

Lors de la retraite de l'ancien facteur, Raymond prend définitivement sa place...
(...)

La suite de ce récit est à lire dans Le Crestois du 29 septembre 2017

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