La maternité dioise face à un avenir incertain
Si l'autorisation de fonctionnement n'est pas reconduite, elle fermera ses portes le 31 décembre.
À l'approche de la date butoir, les élus de Die réaffirment leur soutien au service de la plus petite maternité de France. Avec 117 accouchements en 2016, le maintien de ce service est indispensable dans la vallée dioise. D'une part pour les habitantes qui n'ont pas à se rendre à 70 km de leur domicile pour aller accoucher à Valence. Et d'autre part, pour la vie économique qui profite de la venue de jeunes couples.
Afin d'éviter la catastrophe, plusieurs élus ont montré leur volonté à travailler pour que la maternité soit sauvée. Récemment, le maire de Die, Gilbert Tremolet, président du conseil de surveillance de l'hôpital, a interpellé l'Agence Régionale de la Santé (ARS). L'élu a demandé expressément par courrier le renouvellement de l'autorisation de fonctionnement de la maternité.
L'avenir incertain dans ce dossier s'explique aussi par le départ en retraite du chef de service de gynécologie-obstétrique qui a eu pour incidence de ne plus avoir de praticiens volontaires.
L'inquiétude se fait sentir au niveau de la population et aussi du côté de la communauté de communes du Diois par son président, Alain Matheron, qui craint le démantèlement de l'hôpital dans le cas où la maternité serait amenée à fermer. Pas moins de 130 emplois seraient alors sur la sellette.
Article paru dans Le crestois du 6 octobre 2017