Les actus à découvrir dans le journal de la Vallée

                

Première réunion publique pour la députée

Célia de Lavergne était à Aouste pour sa première dans cet exercice de style.

On peut être d’accord, ou non, avec le programme soutenu par les élus En Marche, mais on ne pourra pas enlever une certaine fraîcheur aux représentants du nouveau parti au pouvoir. Célia de Lavergne est issue du privé, et ça se ressent. Lors de sa première réunion publique, qui s’est tenue en soirée à Aouste le mercredi 18 octobre dernier, elle a renouvelé un genre jusqu’ici réservé aux élus de longue date et, forcément, ça tranche.

Premièrement, le fait qu’elle ne connaisse pas ses interlocuteurs leur laissait la possibilité de s’exprimer sans détour ni crainte de petites phrases liées à un passé lointain. Ensuite, et c’est certainement la première fois que certains l’entendait alors qu’ils sont de toutes les réunions de par leurs combats militants ou politiques, elle a osé répondre « Je ne vous répondrai pas, car je n’ai pas la réponse. »

Cela peut paraître logique, voire même “tout bête“, mais ce n’est fréquent dans le bouche des parlementaires, et encore moins dans celle de ceux qui sont présents depuis des décennies. « Parce qu’on connaît les dossiers » répondront-ils en lisant ces mots... Eh bien la nouvelle députée aussi, semblerait-il. Car les réponses qu’elle a apporté aux une et aux autres étaient directes et sans détour.

Pour preuve, suite à l’interrogation sur sa position face au problème de l’hôpital diois, elle s’est exclamée : « Je le défends ! Mais il y a un sous-investissement chronique depuis des années et cela y créé une ambiance négative. La qualité des soins n’est pas à la hauteur. Je vais rencontrer les responsables de l’Agence Régional de Santé, il faut que nous allions voir la ministre pour qu’elle clarifie la situation. »

À propos du projet de centre aquatique et à la question de "comment le stopper ?", elle a dit avoir rencontré certaines personnes mais pas les décideurs. En revanche elle a rencontré le comité Plouf, à qui elle a suggéré d’écrire au préfet. Elle a dénoncé une « absence de transparence dans ce dossier, car on a du mal à savoir exactement ce qu’il y a dans ce projet, sachant qu’il a beaucoup bougé. J’essaye de récupérer l’information, de me renseigner. Ensuite, il y a un manque d’échanges dans ce dossier ».

Pierre Brunet

Article paru dans Le Crestois du 27 octobre 2017

À lire également dans Le Crestois :

Le poids des lobbies

Quel est le poids des lobbies lorsque l’on fait son entrée à l’Assemblée Nationale? La question, posée à la députée, n’a pas été occultée...
objectif 1000abonnes
Nous utilisons des cookies sur notre site web. Certains d’entre eux sont essentiels au fonctionnement du site et d’autres nous aident à améliorer ce site et l’expérience utilisateur (mesure de l'audience). Vous pouvez décider vous-même si vous autorisez ou non ces cookies. Merci de noter que, si vous les rejetez, vous risquez de ne pas pouvoir utiliser l’ensemble des fonctionnalités du site.