Et maintenant les urgences ?
Le Collectif de Défense de l’Hôpital de Die s’inquiète de voir les urgences laissées en l’état.
Il nous a envoyé le texte ci-dessous :
Dans son communiqué du 24 novembre 2017 dernier, l'Agence Régionale de la Santé (ARS) annonçait la fermeture de la maternité et de la chirurgie et promettait notamment le « renforcement du service des urgences » à Die. Cette promesse destinée à calmer les esprits n'a été suivie d'aucune mesure.
Un médecin urgentiste a annoncé son départ pour le 1er avril 2018 ; un autre serait sur le départ tandis qu'un autre est en arrêt pour plusieurs mois. Le responsable du planning de garde ne peut plus assurer la programmation des urgences 24h/24 et se verrait donc dans l'obligation de proposer la fermeture la nuit. L'ARS n'a pas bougé le petit doigt.
Les fermetures de la maternité et de la chirurgie engendrent comme partout en France une désaffection des professionnels de santé et une dégradation de l'ensemble des services. Il est nécessaire de réagir vite si l'on ne veut pas d'un territoire "désert médical" où la sécurité des habitants et des touristes se dégraderait encore. À Clamecy, soixante-dix élus, dont trente-six maires soutenus par des manifestations de la population, ont menacé de démissionner de leur mandat. La ministre de la santé a aussitôt fait le déplacement. C'est ensemble que nous pouvons gagner, pour vivre dans le Diois et accueillir sereinement les touristes.
Nous invitons la population à un rassemblement le samedi 24 mars 2018 à 10h devant la sous-préfecture pour le renforcement immédiat du service d'urgence. Nous invitons l'ensemble des élus à prendre leurs responsabilités et à se joindre à la manifestation ou à mettre en œuvre toute action innovante pour nous faire entendre. Rendez-vous nombreux avec casseroles, tambours, instruments de musique, nous devons faire du bruit.
Le Collectif de Défense de l'Hôpital de Die
Article paru dans Le Crestois du 9 mars 2018