L’auberge St-Thiers ressuscitée
À Saoû, l'ancienne auberge mythique rouvrira ses portes en mai. Témoignages de la famille Eynard, propriétaire des lieux depuis cent ans.
Dici quelques semaines, l’auberge Saint-Thiers va renaître de ses cendres. Située sur la place du village de Saoû, elle était autrefois un lieu incontournable de restauration et d’échanges. Actuellement en pleine rénovation, l’auberge rouvrira normalement à la fin du mois de mai.
Encore aujourd’hui, accroché sur la façade en pierre, le blason d’époque, à tête de sanglier, semble veiller sur l’auberge Saint-Thiers encore endormie par les années. En recherchant le repreneur du lieu, nous avons réveillé l’histoire de l’auberge ainsi que de nombreuses anecdotes, racontées par Pierre Eynard, le fils, et Jacqueline, la nièce des derniers propriétaires, Irène et George Eynard.
Tout a commencé au début des années 1900. À cette époque, l’auberge s’appelait les Trois Mousquetaires et était tenue par la tante Bleyn. Sans enfants, elle a transmis son auberge à sa nièce Louise Pacallet. Arrivée à un âge avancé, cette dernière a fait de même avec sa fille, Irène.
En 1954, trois ans après s’être mariée à Georges Eynard, la jeune et belle femme est passée derrière le comptoir du bar. En femme de foi, Irène a souhaité renommer l’auberge en l’appelant Saint- Thiers. Un clin d’oeil à l’histoire du bâtiment qui était autrefois un beffroi aménagé au XVIe siècle sur une ancienne tour de l’abbaye Saint-Thiers...
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La suite de ce récit est à découvrir dans Le Crestois du 6 avril 2018
Irène Eynard, gérante de l’auberge, en train de servir, comme à l’accoutumée, deux Pastis à Monsieur Monastier (à droite) et Monsieur Chavagnac dans les années 50