Un carnaval animé mais sans débordement
Une centaine de personnes déguisées ont participé au carnaval non officiel.
Suite aux dégradations de l’année dernière, la municipalité a pris des mesures drastiques pour encadrer le carnaval non officiel de la ville. Une section de CRS est donc venue grossir les rangs de la gendarmerie et de la police municipale, sur le qui vive. Certains commerçants, anxieux et choqués par les actes incivils de l’édition 2017, avaient baissé leurs rideaux le temps du défilé.
Des précautions compréhensibles mais qui n’ont, heureusement, pas été utiles grâce à l’ambiance bon enfant qui régnait dans le cortège. À noter néanmoins que, parmi les participants, certains n’avaient pas la même conception du carnaval et se sont permis de taguer, au sol et sur les murs de la commune, des propos insultants à l’encontre du maire, Hervé Mariton. Ce dernier a d’ailleurs condamné ces actes en les qualifiant de "souillures".
Avant le défilé, trois anonymes ont pris la parole sur le parvis de l’église pour scander leur motivation : « Il est souvent fou d’être sage, nous ne voulons pas de carnaval offert par la municipalité. Le carnaval naîtra et mourra encore aujourd’hui. Que le cri du monstre résonne dans nos murs toute l’année durant ! ». Une prise de parole applaudie par l’assemblée qui a été suivie par l’arrivée fracassante des tambours bien connus dans la vallée.
Après avoir défilé dans les vieilles rues de la ville, le cortège s’est installé au bord de la rivière jusqu’en fin de journée.
Article paru dans Le Crestois du 13 avril 2018