Quand Amnesty touche les jeunes
Travailler sur des cas concrets est toujours plus parlant qu'un sujet tiré d'un livre.
Pour un travail mené par le professeur de gestion administrative en terminale, Valérie Benavent, le projet a lié les élèves à Amnesty. Le professeur de français, Lamiel Curtet, s'est associé à l'initiative avec les terminales et les CAP.
Les jeunes ont ainsi découvert trois sujets :
- Le téléphone tue des enfants dans les mines de cobalt en République démocratique du Congo. Il s'agit de les sensibiliser à certains téléphones plutôt que d'autres, et aussi au fait que d'acheter le dernier sorti régulièrement n'est peut-être pas respectueux de ces enfants.
- Les réfugiés en Libye ont touché particulièrement les élèves dans la mesure où quatre jeunes mineurs non accompagnés suivent les cours avec eux. Ils ont vécu la traversée de la Méditerranée et leurs copains ont pu prendre conscience de leur vécu.
- Enfin, une jeune Palestinienne était condamnée à mort pour avoir eu une altercation avec un Israélien. Des pétitions ont été menées et des courriers de l'association ont permis d'obtenir un emprisonnement de deux ans.
Laurylène et Waleria, qui présentaient l'exposé, en alternance avec leurs camarades, ont été très touchées par ces témoignages. Elles ont pris conscience d'une réalité parfois irréelle. "On dénonce quelque chose" disait l'une d'elle. La découverte d'Amnesty rend les choses concrètes, sensibles et permet de fêler quelques carapaces des jeunes.
Le professeur de français remarquait combien certains restaient détachés au début de l'aventure, et sont revenus se renseigner plus largement plus tard. Pour renforcer les renseignements, trois bénévoles d'Amnesty sont venus participer à cette présentation.
Article paru dans Le Crestois du 13 avril 2018