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« L’assainissement va être mené à bien »

Béatrice Martin, maire de  Gigors-et-Lozeron, fait le bilan de ses premiers mois de mandat. Et, comme la plupart de ses collègues, la grande question est la disponibilité de l’élu.

Béatrice Martin, maire de Gigors-et-Lozeron, était ajointe au maire, (à, l’époque Carole Thourigny) et la voici maire sans qu’elle l’ait vraiment demandé. Carole Thourigny reste membre de l’équipe assez représentative géographiquement d’une commune incroyablement vaste (35km2). Cet entretien constitue le troisième de la série que nous égrainerons au fil des semaines.

Q- Est-ce que vous avez été surprise par ce que vous avez trouvé en prenant vos fonctions?

R- Pas vraiment. Le problème c’est la disponibilité que l’on attend de nous et la variété considérable des domaines dans lesquels on est supposé intervenir. C’est très prenant. J’ai du réduire mon temps de travail et j’ai eu la chance que mon employeur diois l’accepte. Cet engagement a engendré également des adaptations dans ma vie familiale. Mais c’est aussi très intéressant. On découvre l’extrême variété des partenaires aux-quels on a à faire.

Q- Est-ce que vous avez des contacts fréquents avec vos collègues alentour, au point qu’on puisse parler d’une entité qui s’appellerait Gervanne?

R- (Sourire entendu) J’y tiens énormément et je crois que mes collègues aussi .Nous nous voyons une fois par mois. Nous discutons de nos problèmes et de nos projets. Je ne prétends pas tout savoir et j’apprends beaucoup à ces échanges. Il y a eu un noyau de maires qui s’est constitué lorsqu’il s’est agi de sauver la Poste de Beaufort et maintenant ,il s’est élargi à d’autres sujets. Par exemple sur des sujets comme la biodiversité. Que voulons nous-faire en-semble ? Nous rééchissons à la mise en place d’équipes techniques mutualisées. Nous travaillons déjà forcément ensemble, par exemple sur l’assainissement de Lozeron qui utilise les installations de Beaufort. Ou encore sur les écoles... Il faut bien voir que les limites des communes sont purement administratives, elles ne correspondent pas à la vie des habitants.

Q- L’assainissement, parlons-en. C’est depuis longtemps un dossier difcile pour Gigors.

R- Oui parce que, sur le territoire étendu de la commune, il y a deux hameaux : Lozeron et Gigors sont classés en assainissement collectif. Il s’agissait d’arriver à ce qu’enfin Gigors en ait un après qu’à différentes reprises nous n’ayons pas obtenu le soutien de l’État nécessaire. Nous avons pu finaliser, tout à la fin du précédent mandat, l’acquisition du terrain nécessaire à l’installation de la station d’épuration pour Gigors. Nous venons de recevoir les avis d’attribution de financement de l’État. Donc, enfin, nous voyons venir les premiers coups de pioche. Cette réalisation répondra à l’attente d’une trentaine de foyers.

La suite de cet entretien à lire dans Le Crestois du 5 décembre 2014.

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