C’est une particularité qui retient l’intérêt du début des travaux : une chambre de minage datant de la deuxième guerre mondiale !

Une cavité qu'il faut combler aujourd’hui. Pour comprendre... un peu d’histoire : le pont a été bâti en 1840, bombardé cent ans plus tard, et reconstruit en 1943. En plein conflit, le Ministère des Armées a demandé à faire des cavités de minage. Mais oubliées au début des travaux, il n’y en a finalement qu’une seule au lieu de deux ! Ce puit fait onze mètres de profondeur, et a besoin d’être rempli avec 7,50 m³ de matériau.

Pour les plus intrépides, une visite au coeur du pont a été faite. Le vice président du Département, Jacques Ladegaillerie, ne s’est pas fait prier pour accompagner le maire, Hervé Mariton, et quelques élus dans les entrailles de l’édifice.

Pour le moment, les délais des travaux sont respectés et tout est organisé pour ne pas trop perturber la circulation, toujours sur une voie jusqu’à la fin des travaux annoncés en juillet 2019.

Article paru dans Le Crestois du 21 septembre 2018