Sculpter le corps, une passion
Les sculptures d'Annick Leroy laissent la place aux muscles, aux mouvements et, parfois à la sensualité.
Beauté du corps, expression de chacune de ses parties, de son intimité ou de ses facultés de travail, tout est mis en valeur sous les doigts magiques de la sculptrice, Annick Leroy.
Elle est installée à Eurre, dans un corps de maison qui laisse rêver. On attend l’apparition d’une nymphe, d’une sirène ou d’une fée, derrière ce massif ou ce pilier ancestral, à travers ce jardin et ce chemin de gravillons qui crissent sous les pas. Et ce n’est que l’hiver et ses frimas, l’esprit s’échappe rapidement vers une imagination qui pose ici ou là quelques fleurs, quelques feuilles qui bougeraient au gré d’un petit air de la vallée de la Drôme.
On pénètre donc, presque avec hâte dans son atelier, car les sens sont en émoi, pressés d’admirer ce que l’artiste crée, à l’abri des regards, dans un espace lumineux et vaste...
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 4 janvier 2019