Depuis plus de deux ans, la rivière Drôme libère des déchets en grande quantité, vestiges de pratiques ancestrales qui ressurgissent au XXIe siècle.

Ce sont les usagers de la rivière qui donnent l'alerte quand ils voient flotter des sacs en plastique et des ordures en tout genre, amassés dans les recoins du lit de la rivière Drôme. À plusieurs reprises en 2018, les loueurs de canoë et les pratiquants sportifs de la rivière ont alerté sur la présence de la décharge sur Pontaix.

La cause est vite identifiée : les habitudes d'un autre siècle remettent en question tous les efforts faits en faveur de la propreté de la rivière. On se souvient du prix "River Prize" que Jean Serret, président de la Communauté de Communes du Val de Drôme, était allé chercher en Australie. Ce trophée, installé aujourd'hui à la Gare des Ramières, démontre les efforts réalisés pour donner à la rivière Drôme ses lettres de noblesse en matière de propreté de l'eau.

Mais nous étions en 2005 et, depuis, la rivière dévoile ses secrets... Lors des ateliers de travail avec le SMRD, la directrice, Chrystel Fermond, raconte qu'elle a vu arriver un riverain d'un affluent, avec la photo d'un panneau des années 60, indiquant: « par arrêté préfectoral, il est obligatoire de verser les ordures ménagères dans la rivière ». On rappelle qu'à cette époque, il n'y a pas d'assainissement obligatoire comme aujourd'hui ! « C'est le passé qui nous rattrape ! » explique-t-elle...
(...)

La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 29 mars 2019