La campagne pour élire les conseillers généraux a été lancée samedi par les deux candidats de Crest et Saillans. Un challenge à relever sur un nouveau territoire.

Les élections, ex-cantonales, départementales, se dérouleront les 22 et 29 mars. Il faut maintenant un binôme homme/femme. De 36 cantons existants actuellement, il n’y en aura plus que 19. Le canton de Crest comptera 28 communes, soit, 27 000 habitants. De Peyrus à Omblèze, de Montmeyran à Mirabel et Blacons, le territoire redécoupé est vaste. Quatre intercommunalités seront donc présentes au sein du canton, le Crestois-Pays de Saillans, le Val de Drôme, la Raye et Valence Agglo, pour une circonscription unique, celle du député Hervé Mariton.

Béatrice Rey est candidate. Elle est engagée depuis 2001 à Crest, avec trois mandats, dont deux en tant que première adjointe, et le dernier comme responsable des services techniques de la ville. Première vice-présidente de la CCCPS, elle est également présidente de la mission locale et viceprésidente du syndicat mixte de la Drôme. Orthophoniste de métier, elle a été confrontée aux dimensions sociales spontanées, travaille avec des jeunes en insertion, très investie au sein des associations parentales et des collèges. Elle désire mettre toutes ses qualités au service du canton.

François Pegon, l’homme du binôme, a été investi dans la vie publique en tant que maire durant trois mandats et est conseiller général depuis 14 ans, il a acquis une expérience du territoire, de l’intercommunalité. Il a aidé à la création de la CCCPS et connait parfaitement le bassin de vie. Il a un engagement totale, à l’écoute des habitants et veut faire évoluer le département sur les plans économique et emploi. Le Département est « la lanterne rouge » en matière d’emploi, la vallée de la Drôme de même. Il pense qu’il faut baisser les charges et surtout ne pas les augmenter, privilégier les investissements et accompagner les initiatives.

Chaque candidat a un suppléant. Sylvie Faure supplée B. Rey. C’est son premier mandat à Aouste. Elle est mandatée aux associations. Assistante de direction de carrière, elle fait du théâtre amateur et de ce fait rencontre une population variée. Elle aime à vouloir participer à l’élargissement du territoire. Pour F. Pegon, c’est François Cotte qui sera son suppléant. Drômois depuis 10 ans, ingénieur SCNF Réseau, investi dans la vie locale montmeyrannaise, il est sensible à la famille, au bien-être et à l’accessibilité, ainsi qu’à l’éducation. Père de famille nombreuse, ce secteur est au centre de ses préoccupations. À Paris, il a été président de l’association « pédagogie, gens qui rient », un apprentissage de la lecture et de l’écriture.

Hervé Mariton, député maire de Crest, présent lors de la présentation, a fait la synthèse des capacités complémentaires des candidats. Leur programme est axé sur les rencontres avec les maires du futur canton, à l’écoute des besoins de chacun, de manière à proposer un projet local et proche de la population. Certains points sont déjà établis et les enjeux sont forts sur l’éducation et la vie sociale dans les communes.

La rénovation d’Armorin, le suivi du dossier du collège de Beaumont lès Valence, proche de Montmeyran seront les points marquants de l’éducation. Les équipements des communes et le soutien aux commerces locaux permettront de garder une vie de proximité. Le centre aquatique aura aussi le soutien de ces candidats. « C’est un projet essentiel qui doit être adapté à la population locale ». La véloroute mise en place est une initiative qui va aussi vers les sports nature, la découverte de la rivière Drôme, de la forêt de Saoû, du Vercors. «C’est une belle connexion. Il faudra traiter le territoire de manière équitable » ajoutait le député-maire. Dans le programme, ils désirent aussi se tourner vers la gestion saine des finances sans augmentation fiscale, la sécurité, la gestion du handicap avec les IME de Fontlaure et Val Brian, la rénovation de la gériatrie à Crest. En économie, le dossier Vicat reste important, et en environnement, les candidats prêchent l’isolation thermique car « l’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas ». Les candidats vont se déplacer dans les communes du canton, à l’écoute de la population. C.L

Article paru dans Le Crestois du 23 janvier 2015