En crise depuis 2010, l’Office de Tourisme du Pays de la Forêt de Saoû vit des jours plus paisibles depuis quelque temps. Tour d’horizon.

L' Office de Tourisme du Pays de la Forêt de Saoû est une structure associative intercommunale créée en 1957. Son territoire d'intervention couvrait, au départ, les trois communes de Saoû, Soyans et Francillon-sur-Roubion et son statut était celui de Syndicat d'initiative. Petit à petit, la structure a pris de l'ampleur pour devenir un Office de Tourisme, acquérir sa première étoile et s'installer dans la Maison des Associations à Saoû. Mais la situation de l'OT SSF restait précaire faute de finances stables et suffisantes. Les salariées étaient toutes engagées avec des contrats aidés à durée limitée, les investissements difficiles à assumer et la mise en place d'une politique touristique de développement et de créations très aléatoire.

La crise structurelle latente finit par aboutir à une crise interne en 2010. La nouvelle équipe élue, par intérim, se fixa plusieurs objectifs qui furent établis à l'issue d'un séminaire de réflexion qui portait le même intitulé que celui-ci. L'interpellation des pouvoirs publics par le président intérimaire de l'OT, Bernard Foray-Roux, aboutit à l'organisation d'une réunion au Conseil général, à Valence, en présence du président de la CCVD, Jean Serret, et du maire de Saoû, Daniel Gilles, des conseillers généraux Pierre Combes (tourisme), Patrick Royannez (environnement) et Jean-Pierre Tabardel (Crest Sud). À l'issue de cette réunion, il a été demandé au président intérimaire d'accepter un mandat de trois ans afin de réaliser les objectifs définis lors de cette réunion.

L'Office de tourisme a changé de nom et de statuts pour accueillir les trois nouvelles communes, Félines-sur- Rimandoule, Le Poët-Célard et Mornans. Il rassemble donc six communes pour environ 1 300 habitants. L'Office compte, depuis mai 2014, deux salariés à l'année pour un total de 1,45 ETP (équivalent temps plein) ce qui est nettement insuffisant dans le contexte actuel et le sera encore plus demain avec l'ouverture de la Maison du Site dans la Forêt. L'Office s'appuie, aussi, sur l'énorme travail de ses bénévoles ce qui est un signe de vitalité mais pas forcément un gage de qualité tant il est vrai que désormais la gestion d'un Office demande un réel professionnalisme des bénévoles. Ils sont utiles mais pour des tâches spécifiées et, pour les autres, ils doivent être formés... ou remplacés par des salariés. Un important travail et un grand effort financier ont été accomplis, en 4 ans, pour s'adjoindre les services d’un comptable professionnel efficace et pour se mettre en conformité judiciaire (problème des assurances). Ce contexte de travail stabilisé supposait aussi une meilleure assise financière moins soumise aux aléas des manifestations et de la météo (taxes de séjour). (...)

La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 6 février 2015