Le vote blanc, une solution méprisée
Kelly-Éric Guillon défend l'utilité du vote blanc. Une conférence est prévue le 6 mars à Grâne.
Il en est au point où il demande carrément aux imprimeurs de lui fournir, si possible, des bulletins conformes pour les placer lui-même dans les bureaux de vote... Lui, c'est KellyÉric Guillon, un septuagénaire grânois déjà bien connu pour son activisme dans le domaine. Son combat : faire que le vote blanc rentre dans les moeurs, tout simplement ! « Je ne demande même pas qu'il soit pris en compte dans les résultats. Je veux simplement qu'il devienne un moyen d'expression pour les électeurs. » Oui mais voilà, à ces yeux, tout est fait pour que rien ne se passe, à commencer par le fait qu'il n'y a pas de bulletins blancs dans les bureaux de vote : « Pour qu'un bulletin ne soit pas considéré comme « nul », il faut qu'il respecte les caractéristiques techniques données par l'État. Or, elles changent à chaque élection et il faut que le citoyen fasse faire lui-même son papier pour pouvoir le faire comptabiliser comme « blanc ». Évidemment, personne ne s'y emploie, au grand dam de notre « pèlerin » !
C'est ainsi qu'il a décidé d'organiser, le 6 mars prochain, une réunion publique citoyenne d'information avec un slogan : « Si vous pensez que la France va bien et, de plus, si vous croyez réellement aux promesses de partis, encore et toujours : votez pour eux. Si vous pensez que la France va mal et que, par contre, vous hésitez à choisir, alors dites-le et ne vous abstenez surtout pas de dire que vous en avec « assez » : votez blanc ! » Cet ancien consultant PME-PMI, spécialisé dans l'optimisation fiscale « à bon escient » a pour devise de toujours chercher à faire mieux avec ce qu'il a. Et forcément, le vote blanc sous-utilisé lui paraît être une excellente alternative à l'abstentionnisme récurrent dont souffrent de plus en plus les élections de toute sorte.
La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 20 février 2015.