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Comment trouver chaussure à son pied

À Beaufort-sur-Gervanne, Laurence Cousin en réalise sur mesure. Un commerce équitable 100% français.

Laurence est maintenant bien connue et reconnue au village, voilà une vingtaine d'années qu'elle et sa famille sont arrivées grand'rue pour y poser leurs bagages. De suite investie dans la vie du village, dans le milieu associatif et à l'école, Laurence espère reprendre son métier de dessinatrice en bâtiment, mais l'informatique ayant fait son apparition, elle se retrouve bien embêtée pour se remettre dans le mouvement. Elle pense à une reconversion, et se sait attirée et douée pour le bricolage en tout genre. Elle fait un voyage au Canada, puis en Espagne, et s'inspire de ce qu'elle découvre, le cuir et son travail, c'est ça qu'elle veut faire !

Dans la maison, elle découvre des galoches que tous les Beaufortois portaient ; un signe ? Elle s'inscrit à une formation de « podo orthèse » à Romans, capitale de la chaussure. C'est la seule manière d'apprendre à faire de A à Z toute la chaussure. Chacune a son pied et chaque pied a sa chaussure ! Elle commence son activité avec sa famille, ses amis et de bouche à oreille, la création de son activité commerciale devient inévitable. Elle se retrouve dans cette activité et assouvit son besoin de création. C'est une matière noble qui apporte le confort, la résistance, et qui demande un travail de styliste. Finalement, Laurence se retrouve dans son premier métier de dessinatrice pour une « petite maison de pied » !

Cette activité lui permet d'élever ses quatre enfants, de continuer à seconder son mari dans son métier d'artisan, et de s'épanouir. Il reste environ six ou sept tanneries en France, les cuirs de Laurence sont tous du pays. Le cuir a toutes les qualités de la peau, sa porosité, son aération, sa souplesse... Un « ras le bol de l'industrie abusive qui cache des mains-d'oeuvre d'enfants... », la pousse à prouver qu'elle peut fabriquer avec un coût de revient qui avoisine la grande distribution sur du produit de qualité, « on peut faire autrement ». (...)

La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 6 mars 2015.

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