Élections : le danger d'une forte abstention
Aux élections Départementales des 22 et 29 mars, la droite devrait gagner dix cantons si elle veut faire basculer le département. C'est beaucoup.
La semaine prochaine vont donc avoir lieu les élections départementales dont les résultats passionnent à plus d'un titre. Il suffit de voir combien les députés locaux se sont impliqués.
M. Mariton soutient très ouvertement le duo Pégon-Rey, dans le canton du Crestois, tandis qu'une des éventuelles remplaçantes dans le canton de Loriol est Melle Crozier, fille du maire d'Allex, attachée parlementaire de M. Patrick Labaune, ancien maire de Valence et député UMP. Ça se comprend : les nouveaux cantons, étant beaucoup plus importants, pèseront beaucoup plus dans une circonscription et, évidemment, les parlementaires auront tout à gagner à être en bonnes relations avec des élus d'un ensemble désormais important. Et puis, il est capital pour eux de voir si le département tout entier pourrait basculer à droite. Ça n'est pas gagné. Actuellement, il y a 26 conseillers généraux de gauche et 10 de droite. On passe, pour ces élections, à 38 cantons, donc pour être majoritaires, il faudrait que dix des nouveaux cantons basculent à droite. C'est beaucoup.
D'autant plus qu'avec les affaires de l'UMP, et ses querelles internes, avec la faible implantation locale des autres, aucun des grands partis de la droite n'est en superforme. Il y a, certes, l'éventualité, que le Front National conquière quelques sièges et puisse être le maître du jeu au moment de décider d'une majorité au nouveau Conseil Départemental. Mais, évidemment, au moment où M. Sarkozy affirme vouloir se battre contre le FN au niveau national et où la gauche est vent debout contre lui, il est difficile de croire que des alliances locales se nouent commodément... (...)
La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 13 mars 2015.
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