La bataille pour le canton de Crest
À droite comme à gauche, les candidats aux élections départementales ont des soutiens de poids. Le sénateur et président du Conseil Général pour la gauche, le député et ancien ministre pour la droite.
On entre dans la dernière ligne droite de la campagne pour les départementales des 22 et 29 mars et on l’a bien ressenti, en cette semaine charnière. Non seulement les candidats de droite, comme de gauche, ont tenu des «meetings», mais ils ont reçu l’appui des poids lourds de leur parti respectif.
Pour la gauche, c’est Didier Guillaume, le sénateur et président du conseil général, qui assure le service maximum pour les candidats sur le canton de Crest : M. Parret et J. Serret. Il est venu lui-même à la rencontre des maires d’Upie, Ourches et la Baume Cornillane, afin de leur expliquer en détail le programme des candidats de la « Majorité Départementale ». Auparavant, toujours au côté de Jean Serret, Didier Guillaume inaugurait en grande pompe la nouvelle ligne de production de la société Charles et Alice (à lire par ailleurs). Une inauguration qui tombe à pic, diront certains, car elle offre une visibilité parfaite et externe à la politique. Une marque sympa, des produits locaux et novateurs, le tout avec la possibilité de dire qu’on a donné un coup de main durant le dernier mandat... Bref le « coup de com’ » parfait à plusieurs bandes ! Certes, le maire de la commune d’Allex n’est pas du même bord, mais il n’est pas candidat et la commune ne se situe de toute façon plus sur le canton de Crest depuis le récent découpage.
Tout semblait se dérouler à merveille jusqu’à l’arrivée de l’opposant principal de la région... le député-maire de Crest, Hervé Mariton ! Quelque peu absent depuis plusieurs semaines, le revoilà sur le terrain, avec la ferme volonté d’imposer « ses » candidats : Béatrice Rey et François Pégon ! Ces derniers n’étant pas présents lors de l’inauguration, c’est l’ancien candidat à la présidence de l’UMP qui assure la visibilité de la droite et fagocite, à sa manière, le message envisagé par la gauche. (...)
La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 13 mars 2015.