« Mon implication dans la vie associative m’a mené jusqu’au poste de maire. » À La Baume Cornillane, Jean Meurillon redécouvre le centre de la Pangée depuis sa prise de fonction il y un an.

Jean Meurillon a sauté le pas et s'est présenté aux dernières élections municipales à La Baume Cornillane. Originaire du Nord, il a posé ses bagages sur la commune juste après ses études. À la retraite, il prend peu à peu ses marques en tant que nouvel élu et apprécie la fonction.

Quel a été votre parcours professionnel avant d'arriver à la mairie ?

J.M : Avant d'arriver à la tête de la municipalité en tant que retraité, j'ai été directeur technique à la CTAV (Transport Urbain de l'Agglomération Valentinoise). Originaire du nord de la France, après mes études, j'ai postulé à plusieurs postes dans le sud et j'ai choisi celui qui m'intéressait le plus.

D'après vous, comment êtes-vous parvenu au poste de maire ?

M.G : C'est certainement ma vingtaine d'années de vie associative qui m'a amené à être sollicité pour cette fonction. Je suis président du club d'aviron valentinois depuis plus de vingt ans, et également président du Comité d'Ardèche d'aviron. J'ai donc été régulièrement en contact avec les élus tout comme dans mon métier. Et, lorsque René Soulat, mon prédécesseur, m'a sollicité, j'ai accepté de me présenter sans trop réfléchir (rires).

Y a-t-il des choses dont vous n'aviez pas conscience avant d'accéder à la mairie ?

J.M : Ce n'était pas un domaine qui m'était totalement inconnu. De par mon métier, je connaissais un peu le fonctionnement des administrations. Donc je n'ai pas été très surpris. Par contre je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi prenant. Ce n'est pas inintéressant mais il faut savoir se rendre disponible. Et c'est mon point faible, car je n'ai pas lâché mes activités associatives. Mais dernièrement, j'ai davantage délégué parce que, là aussi, les choses évoluent. Depuis un certain nombre d'années, on nous en demande de plus en plus. Avant, c'était d'abord des associations d'amis qui partageaient des idées, mais maintenant c'est de plus en plus structuré. Elles fonctionnent quasiment comme des entreprises, ce qui suppose un bon investissement. Du coup, il va falloir faire des choix. Je vais lâcher du lest au niveau du comité d'Ardèche et puis pour l'aviron valentinois, c'est mon petit faible ... Je continue à être initiateur car c'est mon moment de détente (sourire malicieux).

Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans ces responsabilités de maire ?

J.M : Jeune retraité, c'est le fait de rester actif qui me plaît. C'est aussi un bon moyen de connaître les autres. Dans la vie associative, j'apprécie le côté social de ces occupations. La mairie est un autre moyen de se rapprocher des habitants et de les connaître. Être maire, est une fonction très riche humainement parlant. Nous rendons des services et c'est plaisant.

Quelles sont les contraintes qui vous pèsent le plus ?

J.M : Comme expliqué précédemment, je dirais le temps. En tant que nouvel élu, je me dois d'être disponible. Et puis c'est de découvrir toutes les contraintes réglementaires qui ne sont pas innées. Il faut savoir gérer cela. Heureusement, je peux compter sur l'aide de l'ancien maire lorsque j'ai une interrogation sur un fonctionnement. Au delà de la fonction de maire, il y a le fait non négligeable que la commune ait intégré la Communauté d'Agglomérations de Valence. Grâce à mon ancien métier, Nicolas Daragon m'a sollicité pour que je devienne conseiller délégué au transport. Donc je me retrouve à l'exécutif de l'agglomération et m'investis dans cette nouvelle casquette.

La suite de cet entretien est à lire dans Le Crestois du 10 avril 2015.