Centre aquatique : les dernières infos
Le centre aquatique de Crest devrait compter deux bassins et une "découvrabilité". Les élus se sont rendus à Lons-le-Saunier pour étudier le système d’ouverture-fermeture de cette structure du jura.
« Nous avons organisé un séminaire avec les élus pour faire un bilan-étape des études et continuer le travail de réflexion ». Gilles Magnon, président de la Communauté de Communes du Crestois - Pays de Saillans, et le vice-président aux Sports, Caryl Fraud, ont tenu un long point presse, cette semaine, pour faire état de l’avancée du projet de centre aquatique.
Tout d’abord, donc, tous les élus de « Coeur de Drôme » ont été conviés, le 30 mars dernier, à se réunir pour faire le point sur le dossier. « Nous leur avons présenté les études dans leur état actuel. Nous sommes en train de travailler sur le potentiel du territoire ainsi que sur l’impact fiscal qu’aura le coût du centre aquatique. Tous ont validé le principe de nécessité d’un tel équipement. Même s’il ne s’agit pas d’un vote formel, ce projet avance et doit avancer », martelaient les deux élus. Caryl Fraud ajoutait même : « Je n’aimerais pas qu’à la fin du mandat, nous soyons les élus qui ont abandonné ce projet et ont fait que les gamins de la vallée ne puissent pas apprendre à nager dans de bonnes conditions ».
Tenu en présence du Cabinet d’étude Espelia, ce séminaire a également vu la mise en place de tables rondes pour reprendre des questions un peu plus épineuses que d’autres. Les participants ont ainsi réfléchi, en groupe, sur la nécessité, ou pas, de construire un bassin extérieur, sur les équipements à installer dehors, sur le type de restaurant à implanter et si, oui ou non, il y faut intégrer un espace bien-être. Pour ce qui est du restaurant, une version « en dur », c’est-à-dire un restaurant classique, retient l’attention pour le moment. L’espace bien-être, qui pourrait contenir sauna, hammam et autres structures du même genre, a lui aussi la cote : « Il sera difficile, économiquement, de se passer d’éventuelles rentrées d’argent. Il y a donc de grandes chances que l’idée soit conservée. »
Le thème des aménagements extérieurs est, lui, beaucoup moins linéaire, car la question d’y installer un bassin reste entière : « Faut-il vraiment un bassin extérieur alors qu’il ne va fonctionner que deux à trois mois dans l’année et qu’il aura un coût important à la réalisation et au fonctionnement ?». Il est acquis que deux bassins trôneront à l’intérieur du bâtiment. Le plus grand, composé de 6 lignes de nage, sera réservé aux nageurs purs et durs, tandis que le second sera dédié aux différentes activités comme l’aquagym, l’aquabike, etc. « Toutes les activités « tendance » seront au programme ; il nous faut donc penser à une taille adaptée pour ce bassin. On nous avait présenté un projet à 180m2, mais il nous faudra au moins le double. Tout sera déclenché par la décision de choisir la découvrabilité. »
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 17 avril 2015.