"Vélo dans la Ville" gonflé à bloc pour la rentrée
La Bourse aux vélos annuelle se déroulera le 12 septembre.
Initialement prévue au mois d'avril, la traditionnelle bourse aux vélos de l'association Vélo dans la Ville n'a pu se tenir pour cause de crise sanitaire. Contre toute attente, cette période troublée s'est révélée potentiellement favorable à l'usage du vélo au quotidien. Tout d'abord, lors du confinement, quand il s'est agi de défendre l'usage du vélo comme activité physique et moyen de transport face à des directives gouvernementales contradictoires. Ensuite, lors de la période dite de dé-confinement, quand le vélo est devenu une alternative aux transports en communs et à l'usage individuel de la voiture.
Soutenu par le programme national "Coup de pouce vélo", ce sont plusieurs initiatives qui ont encouragé les collectivités et les particuliers à se pencher sur leurs bicyclettes. Parmi les plus emblématiques, la création de pistes cyclables temporaires, les Coronapistes. Destinées à sécuriser les parcours vélos en ville, nombre d'entre elles devraient être pérennisées à l'avenir, la plus emblématique étant la rue de Rivoli à Paris.
L'aide de 50 € à la réparation des vélos, a elle aussi rencontré un vif succès, puisque ce sont à ce jour plus de 440 000 interventions finalisées chez les professionnels et dans les ateliers participatifs.
C'est donc avec une énergie renouvelée et une volonté affirmée, que l'association Vélo dans la Ville prépare l'édition reportée de sa bourse au vélos annuelle, qui se tiendra le samedi 12 septembre dans la cour de l'école Royannez à Crest, rue Claire de Chandeneux.
Comme à l'accoutumée, le dépôt des vélos en état de rouler se fera de 8h à 9h15 et la vente de 9h30 à 12h30. Un atelier de gravage antivol bicycode sera proposé de 10h à 12h30. Vous pourrez y trouver votre nouvelle monture, changer les vélos des enfants, ou tout simplement nous soutenir et échanger avec nous.
C'est le moment de revoir notre point de vue et nos habitudes sur la mobilité. Les institutions en prennent conscience, mais c'est par la multiplication des usages et des usagers que cette transformation pourra s'ancrer durablement dans notre quotidien et dans le paysage de nos villes.
Article publié dans Le Crestois du 7 août 2020