Les Compagnons de la Terre, pour réussir
Le travail de la terre n'est pas facile. Les gages de réussite passent par l'accompagnement et la préparation du futur professionnel. Les Compagnons de la Terre sont là pour ça.
« Les compagnons de la terre » est une association née en 2006. Depuis, grâce à des aides privées ou publiques, des terres et du matériel ont été achetés. Toutes les cultures sont labellisées bio et depuis août 2014, c'est Caroline Altare, ingénieure agronome, qui s'occupe de la direction de cette ferme associative. Son parcours lui a vite démontré l'utilité d'une telle démarche. Issue du monde agricole, elle travaille à « Solidarité Paysans », une association qui aide les agriculteurs en difficulté. De là, elle décide qu'il faut aider les projets à la base pour éviter les difficultés. Cette place à Eurre, lui est destinée! La ferme allexoise est une des premières labellisée « espace test » en France.
Cette méthode d'apprentissage propose une amélioration continue de l'expérience professionnelle. Pour y parvenir, il faut que le projet soit défendu. Le porteur doit passer par des étapes de formations avec un stage de neuf semaines durant lesquelles il approfondit son idée d'activité agricole ou agri-rurale. La formation se termine par la présentation du projet face aux professionnels. De là, il entre en « Espace test ». Cette période peut durer de un an à trois ans suivant le projet et son avancée. L'aide est aussi bien matérielle qu'humaine car la vie au sein d'une exploitation agricole met en cause l'équilibre de la famille. Pendant cette période, la ferme propose un soutien juridique et fiscal de l'activité et un accompagnement technique avec un maraîcher salarié.
Depuis 2006, treize porteurs de projets ont été aidés par la ferme. En ce moment, cinq sont en période test et travaillent leur espace terrien, à la ferme ou en extérieur. Sur les treize projets terminés, huit sont installés et vivent de leur travail. La plupart du temps, ils restent dans la région, mais parfois, pour des cas précis, il faut se déplacer en France. De manière générale, de nombreux projets portent sur le maraîchage. L'association reste présente en cas de besoin, pour une aide ponctuelle ou des renseignements.
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La suite de cet article est à lire dans Le Crestois du 15 mai 2015