Pourquoi la justice a-t-elle annulé l'élection crestoise ?
Pour le tribunal, Hervé Mariton a mis les moyens de la ville au service de sa campagne électorale.
La justice a tranché. Ce sont donc de multiples infractions au code électoral qui ont été sanctionnées par le juge administratif, qui a décidé, le 16 octobre, d'annuler le second tour de l'élection municipale crestoise. Un scrutin au terme duquel Hervé Mariton s'était imposé avec 137 voix d'avance sur René-Pierre Halter (51,67% contre 48,33%). Le juge reproche à Hervé Mariton d'avoir utilisé les moyens de communication de la ville au service de sa campagne électorale.
Selon l'article L.52-1 du code électoral, dans les six mois précédant une élection, « aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d'une collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin », a rappelé le tribunal dans son jugement. Avant de relever quatre occasions où cette règle a été enfreinte par Hervé Mariton...
Article publié dans Le Crestois du 30 octobre 2020
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