Affaire Ricochets : l'enquête hors norme « accouche d'une souris »
Le tribunal de grande instance a désavoué la procédure conduite à la demande du préfet, blanchissant un Drômois accusé à tort d'incitation à la commission de crime.
Tout ça pour ça. Deux perquisitions ; une saisine de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH) ; une demande d'entraide judiciaire internationale ; et 28 heures de garde à vue pour David C., un artiste-auteur crestois de 51 ans, qui s'est en outre vu confisqué l'ensemble de son matériel informatique... Pour, au final, une relaxe et une procédure jugée « nulle » par le tribunal de Valence, le mardi 17 novembre.
C'est donc le terme d'une affaire qui a tous les traits du fiasco judiciaire. Et ceux du camouflet, tant pour la préfecture, à l'origine des poursuites, que pour le parquet, qui a supervisé l'enquête...
Article publié dans Le Crestois du 20 novembre 2020